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Cinq blessés à bord d’un vol de Turkish Airlines à Conakry : ‘’Ça criait, pleurait et priait dans l’avion’’, raconte un passager

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Dans la soirée de lundi 29 août 2022, un vol TK537 de la compagnie Turkish Airlines en provenance de Istanbul via Ouagadougou, avec à son bord 134 passagers a atterri en catastrophe à l’aéroport Ahmed Sékou Touré de Conakry.

Ce mardi, Me Pépé Antoine Lama, avocat au barreau de Guinée, l’un des passagers de cet avion, contacté par nos confrères de Fim FIM, est revenu sur cet incident qui a fait cinq blessés, selon le bilan établi par la direction générale de l’aéroport Ahmed Sékou Touré de Conakry. Extraits.

‘’Moi je ne parlerai pas d’atterrissage forcé, mais je sais quand même que nous avons vécu deux incidents majeurs. Le premier incident s’est produit en Haute Guinée où de façon brutale, l’avion a fait une chute vers le sol. Et ça a provoqué un tohu-bohu dans l’avion. J’ai même vu un jeune sauter de sa chaise et au fond de l’avion où il y a eu plusieurs blessés. J’ai vu une hôtesse qui a sévèrement cogné sa tête sur le plafond et je pense qu’elle a dû subir un choc très violent. Il semble qu’elle serait même dans les soins intensifs. Il y a aussi un petit garçon qui était avec son papa qui a aussi cogné sévèrement sa tête et plusieurs autres personnes. La chute s’est déroulée en quelques minutes avant que l’avion ne se stabilise dans l’air. Ça criait, ça pleurait, ça priait dans l’avion. On était tous désespérés, mais Dieu merci, l’avion a fini par se stabiliser.

Le second incident, c’était à quelques 40 minutes à l’atterrissage où l’avion a carrément retardé dans l’air pendant près de 30 minutes. Ils nous ont fait savoir qu’il pleuvait, qu’il y avait l’orage, la météo n’était pas favorable. En fin de compte, nous avons atterri dans le calme et nous avons été accueillis à l’aéroport par le ministre des transports et le Premier ministre. Nous avons donc été évacués dans le calme.

Je confirme que l’atterrissage s’est bien passé, dans le calme. Le point le plus critique, c’est ce qui s’est produit en Haute Guinée avec cette chute brutale et violente qui, pour moi, est loin de s’apparenter à une zone turbulence. Parce que la turbulence est progressive, elle n’est pas brutale. Vous ne pouvez pas d’un seul coup comme ça, commencer à faire une chute vers le sol. C’est quand même curieux’’.

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