[dropcap]Ç[/dropcap]a va barder le jour où l’opposition et les flics seront mieux éclairés au sujet de ces cités passées aux mains marocaines. Eh, oui! On l’apprend comme ça. Les sociétés écrans font le plein en ce moment à Conakry.
L’axe du bien aidant, les va-et-vient entre les pays de l’Amérique Latine et ceux d’Asie via l’Afrique du sud font leurs échos. Pour bien s’abreuver, il suffit de se souvenir que pendant les présidentielles de 2010, des chaines de télé diffusaient des reportages de soutien à un candidat où la parole a été donnée à de pauvres hères qui estimaient que voter pour l’autre camp serait encourager les concurrents d’en face à vendre la Guinée une fois au pouvoir.
Ça, c’était pour la campagne. A présent, il faut se demander pourquoi depuis la fin de la visite du roi du Maroc à Conakry aucun
chantier des entreprises du royaume chérifien ne bouge. L’autre jour à la présidence, un confident nous a laissé croire que ça sent le business.
Selon lui, tous les coins ont été soit basardés, soit hypothéqués à ces entrepreneurs marocains. Il ne s’agirait pas de baux dans le vrai sens du terme, mais de ventes qui ressemblent plutôt à des cessions-donations.