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Claude Pivi dément Toumba : ‘’Si je voulais le pouvoir, je l’aurais pris avant le capitaine Dadis‘’

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Lors de sa comparution, le commandant Aboubacar Diakité alias Toumba a soutenu que le colonel Claude Pivi voulait s’emparer du pouvoir après la mort du général Lansana Conté. Des propos que l’ex-ministre chargé de la sécurité présidentielle a démentis ce mardi 29 novembre en marde du procès du massacre du 28 septembre. 

‘’Ce n’est pas vrai. Si je voulais le pouvoir, je l’aurais pris avant le capitaine Dadis. Toumba le sait. Si je voulais le pouvoir, c’est le jour où je suis rentré chez le général Conté que je l’aurais pris (…). Mais c’est qui m’a mis dans l’armée. Je suis un ami inséparable de son fils Ousmane Conté. J’ai toujours dit que ma mission principale chez le président, c’était de faire signer des documents pour les militaires’’, indique Claude Pivi, avant d’insister sur le fait que ‘’si j’avais l’ambition du pouvoir, je l’aurais pris avant même qu’on ne parle du capitaine Dadis ou du général Sékouba Konaté’’.

A l’entendre, il était mieux placé pour être le successeur du général Lansana Conté. ‘’Vous pouvez demander à certains militaires. La population guinéenne peut être mon témoin plus que l’armée. Je n’étais pas caché. J’étais dans la rue, les quartiers pour traquer les malfaiteurs’’, dit-il.

Une fois, se souvient-il, à Lansanaya Barrage, ‘’il y a eu des malfaiteurs qui ont poignardé des vieilles femmes. Je suis parti les sauver à 4h du matin. Ce jour-là, des vielles femmes ont mis des pagnes sur la route jusqu’au goudron pour que je marche là-dessus sous la pluie parce que je les ai sauvées en arrêtant les trois bandits qui rendaient la vie difficile aux gens dans le quartier’’.

A Ratoma, poursuit l’ex-ministre chargé de la sécurité présidentielle, ‘’derrière la Forêt,  il y avait une trentaine de bandits. Je suis parti sur les lieux  pour les dégager. J’ai pris un d’entre eux. La population voulait le bruler, mais je l’ai déposé à la gendarmerie. J’ai fait tout ça’’.

‘’J’ai toujours dit que je n’ai jamais porté mon arme contre un guinéen. Si je dois prendre quelqu’un, j’utilise la force et ma technique. Je ne touche même pas mon arme. Ce n’est pas pour me lancer des fleurs. Au moment où j’arrêtais des gens, il y avait la gendarmerie, la police. Mais personne ne pouvait oser sacrifier sa vie face à un bandit armé si ce n’est pas moi Claude Pivi’’, assure-t-il.

Concernant la gestion du pouvoir de Dadis, coupe court l’accusé, ‘’c’est moi qui devais me plaindre pour dire qu’ils m’ont fait du tort’’.

Abdoulaye Bella DIALLO, pour VisionGuinee.Info

00224 628 52 64 04/abdoulbela224@gmail.com

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