Après cinq audiences et un feu roulant de questions, l’ancien ministre de la sécurité présidentielle continue de livrer sa part de vérité dans l’affaire 28 septembre. Claude Pivi alias Coplan soutient mordicus qu’il n’a jamais mis les pieds au stade le jour du massacre.

Amené à poser des questions, Maître Pépé Antoine Lamah a demandé au colonel Claude Pivi ce qu’il répondait à ceux qui le traitent de rebelle. ‘’Moi je n’ai n’avais été un rebelle’’, réagit l’accusé.

L’homme de droit enchaine pour chercher à savoir si le régime d’Alpha Condé était un pouvoir rebelle. Il répond par la négative en soulignant que ‘’c’était un pouvoir démocratique’’.

L’avocat de Dadis Camara a par la suite demandé à Coplan ‘’si un rebelle peut être utilisé par un pouvoir démocratiquement établi en occupant des fonctions au plus haut niveau de l’Etat dans un régime démocratique pendant 11 ans’’.

‘’Est-ce-que si vous étiez un rebelle, le président Alpha Condé allait-il utiliser vos services avec le colonel Moussa Tiegboro Camara pour aller régler des conflits intercommunautaires en forêt ?’’, questionne l’homme en robe.

‘’Le président avait confiance en moi’’, répond le colonel Pivi. ‘’N’est-ce pas c’est parce que vous avez été un bon et loyal soldat au service de la nation ?’’, lui relance encore l’avocat.

‘’Oui, j’ai été toujours été comme ça. Même à Fria, j’ai fait des missions. J’ai fait mes preuves en résolvant des malentendus entre le gouvernement et l’usine. Je suis fier d’avoir servi quatre chefs d’Etat’’, se targue Grand Co à la barre, en faisant référence à Lansana Conté, Dadis Camara, Sékouba Konaté et Alpha Condé.

L’nterrogatoire de l’ancien ministre chargé de la sécurité présidentielle n’a pas pris fin mercredi. L’audience a été renvoyée au lundi 5 décembre pour la suite des débats.

Abdoulaye Bella DIALLO, pour VisionGuinee.Info

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