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Comment rétablir la confiance entre la police et la population

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qolfe48b[dropcap]L[/dropcap]a collaboration entre la police et la population est un facteur primordial dans la lutte contre l’insécurité à Conakry. C’est dans cette optique qu’une caravane de femmes s’est rendue au commissariat de police de Dixinn.

L’objectif principal de cette visite est d’orienter les femmes vers les commissariats afin qu’elles puissent y expliquer leurs problèmes ou les cas de criminalité dans leurs localités, mais aussi et surtout de créer un espace de dialogue entre les femmes et la police.

Conscient du rôle que peuvent jouer les citoyens à la base dans l’identification des zones où l’insécurité bat son plein, le président de la délégation spéciale de Dixinn, Mamadou Samba Diallo, a plaidé pour le rétablissement de la confiance entre population et forces de sécurité.

“C’est important de rétablir la confiance entre les forces de sécurité et les citoyens à la base. S’il n’y a pas de confiance entre ces deux entités, l’exécution de  la mission des policiers sera très difficile”, a déclaré le premier responsable de commune de Dixinn, avant de préciser que les malfrats vivent retranchés dans des quartiers.

“Que nous soyons compétents ou pas, s’il n’y a pas de complicité entre police et population, l’aboutissement ne sera pas facile. Il faut la confiance entre les deux.  Nous vous invitons à collaborer avec la police  pour qu’il y ait un bon rapport afin qu’on puisse traquer les bandits de grand chemin”, lance M. Diallo.

Le commissaire Karifa Camara, se réjouissant de l’initiative, espère que le climat entre les agents de police et la population sera rétabli. Toute chose qui favorisera la lutte contre la criminalité galopante dans la cité. “Si nous avons des partenaires sur le terrain qui nous aident à faire baisser la courbe de cette criminalité, il faut s’en réjouir. Les bandits se trouvent dans les quartiers et si la population nous aide à les démanteler, cela ne nous fera que nous renforcer dans la lutte contre la criminalité”, souligne l’officier de police.

Mamady Diarra se dit prêt à collaborer avec la police, mais émet des réserves en ces termes : “Il est très difficile d’aider la police à démanteler un réseau de bandits. Le plus souvent en Guinée, dès qu’on dénonce un bandit à la police, deux jours après, on le retrouve libre dans la circulation”.

Une situation qui ne contribue pas à rassurer les donneurs d’alerte, dit-il. “C’est ce qui fait que nous avons peur de risquer nos vies en dénonçant un malfrat”, avoue cet habitant dans la commune de Matam. Il demande plus d’assurances à la police avant continuer à faire arrêter un malfrat.

Aissatou DIALLO, pour VisionGuinee.Info

00224 621 82 08 53/aissatou.diallo@visionguinee.info

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