Un homme politique n’est pas au dessus de la loi, il est sujet de droit comme le citoyen ordinaire, car le respect de la justice de notre pays est non seulement un devoir citoyen mais surtout une obligation légale.
En la matière,depuis le 28 septembre 2022, l’ancien Président le capitaine Moussa Dadis Camara a fait tomber un autre grand tabou. Son acte de soumission à la justice de son pays oblige désormais ses compatriotes Kasory Fofana, Mohamed Diané, Oyé Guilavogui, Mamadou Cellou Dalein Diallo, Alpha Cond et Cie et chacun de nous à obligatoirement « comparaître de gré ou de force » devant le juge en cas de convocation et cela indépendamment de notre croyance ou non en la justice de notre pays.
Les anciens dirigeants en détention ou en cavale pensent encore que nous sommes avant le 5 Septembre 2021 où il y avait deux types de guinéens : Ceux qui étaient au-dessus de la loi et ceux qui étaient au-dessous de la loi.
Malheureusement pour eux, nous sommes sous le régime de la refondation où l’égalité de tous devant la loi commence à être la règle.
Mais comme hier, ils continuent de mépriser la justice guinéenne et veulent faire comprendre aux guinéens qu’ils sont des petits Dieu intouchables. Ils continuent de croire que les manifestations de rue vont faire plier ces jeunes magistrats et militaires qui doivent faire l’histoire et donner à la justice guinéenne sa place de dernier recours avant la justice de Dieu et à l’Etat, le pouvoir de puissance publique suprême.
Par conséquent, nous demandons à ceux qui préparent ou qui financent les manifestations de rue pour faire du lobbying de changer d’action en préparant plutôt leur défense devant les tribunaux de crimes économiques et de sang.
Coordinateur national du FNDT