[dropcap]L[/dropcap]a composition du cabinet du Chef de l’opposition guinéenne, publiée le 10 octobre 2017, fait polémique tant sur le choix des hommes que sur le respect de la loi y afférent.
Selon le communiqué publié à cet effet, les opposants Papa Koly Kourouma du parti GRUP, Makanéra Kaké du FND, Jean Marc Telliano du RDIG, Mamadou Sylla de l’UDG et Bano Sow vice-président de l’UFDG sont les principaux conseillers de Cellou Dalein Diallo.
Les grands absents sont : Dr Faya Milimouno du BL, Mouctar Diallo des NFD et Aboubacar Sylla de l’UFC, par ailleurs porte-parole de l’opposition. Diallo et Sylla avaient été tous deux élus députés sous la bannière de l’UFDG en 2013.
Ce qui enfle la polémique. Ses détracteurs reprochent à Cellou Dalein Diallo notamment d’avoir cherché de l’aide, la protection et le conseil auprès des gens qui sont moins susceptibles de lui être utiles. Et qui sont considérés comme des frustrés de la mouvance présidentielle qui n’ont rejoint l’opposition qu’après avoir été limogés de leurs postes ministériels.
Le cas le plus flagrant est celui de Papa Koly Kourouma qui garde encore titre, fonction et certainement avantages à son poste de ministre d’Etat, ministre conseiller à la présidence de la République. Ce, au détriment des vrais opposants ayants-droit.
Les failles juridiques
Selon le juriste Mohamed Camara, la loi sur le chef de file de l’opposition n’indique pas le fonctionnement et le critère de composition du cabinet. Même la décision n°1 qui vient d’être prise par le chef de file de l’opposition guinéenne comporte des incohérences juridiques.
Vers la fin, il n’a fait ampliation que des partis politiques de l’opposition républicaine. Il n’est nullement fait ampliation au niveau du président de la République, ni même au niveau du ministère du Budget et de l’Economie parce qu’il y a des implications financières. Encore moins de l’Assemblée nationale qui a voté la loi.
Par ailleurs, le juriste regrette également l’utilisation du cachet de l’UFDG en lieu et place de celui du chef de file de l’opposition. Les ampliations et les cachets sont importants parce que l’argent qui va être dédié à cela, il faudrait qu’il ait un contrôle par la Cour des comptes.
Cellou Dalein Diallo est averti. En sa qualité d’opposant, il n’a pas droit à l’erreur, lui qui est appelé à succéder au docteur en droit Alpha Condé devenu président et qui a pris un décret pour suspendre un planton.
Par Abdoul Malick Diallo
cellou dalein n est pas un politicien , c est un ancien pilleur de l economie guineenne , il sait pertinament qu il ne sera jamais president chez nous en guinee. cellou lui meme a reconnu qu ils ne sont pas des guineens , mais des etrangers venants du somalie a la recherche du paturage , ils viennent seulement nous emmerder chez nous en guinee pour le pouvoir.