[dropcap]L[/dropcap]a capitale guinéenne figure dans le Top 50 des villes les plus chères au monde, selon le classement 2014 du cabinet d’études américain Mercer. L’étude a été menée dans 400 villes, et mesure les prix moyens de biens de consommation et en prenant en compte des critères tels que le logement, le transport, les loisirs et l’alimentation.

Dans le classement 2014 de Mercer, Luanda, la capitale de l’Angola obtient le palmarès de la ville la plus chère du monde pour les expatriés, devant Tokyo, Londres ou encore New York.
Les capitales Bamako, Conakry et Dakar figurent aussi parmi les 50 villes les plus chères du monde. Pour le cas de Conakry, elle a gagné 12 places cette année pour se hisser à la 34e place dans le classement du cabinet d’études Mercer. Les lacunes du service public ont rendu la vie chère aux expatriés qui séjournent à Conakry. Pour avoir le minimum d’électricité, il faut nécessairement payer de l’essence pour un groupe électrogène, à raison de 10.000 GNF (un peu plus d’un euro).
A Conakry selon le rapport de Mercer relayé par RFI, il faut prendre une voiture pour aller puiser de l’eau, afin de remplir des bidons qu’on stocke ensuite chez soi. Les appartements de luxe pour expatriés, avec eau, électricité et sécurité, se louent 2 000 euros par mois.
Et pour poster un gardien devant sa maison, il faut débourser au moins 50 euros par mois, tandis qu’un instituteur, avec son salaire de 35 euros, peut à peine s’acheter deux sacs de riz par mois, notent les auteurs de l’étude.
Mariam CISSE, pour VisionGuinee.Info