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Conakry abrite une rencontre de spécialistes des maladies infectieuses et tropicales

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[dropcap]O[/dropcap]uverture, ce jeudi 10 octobre, à Conakry, du premier congrès de la Société guinéenne de pathologies infectieuses et tropicales (SOGUIPIT). Objectif, rassembler et partager les connaissances de professionnels impliqués dans la détection, la documentation, la prévention et la lutte contre la résistance antimicrobienne et le traitement de patients atteints de pathologie infectieuse.

La Société guinéenne de pathologies infectieuses et tropicales (SOGUITIP) a organisé son premier congrès qui se tient du 10 au 11 octobre à Conakry pour promouvoir l’infectiologie à travers des formations continues, des soins de qualité et la recherche.

‘’La résistance antimicrobienne constitue une menace de santé publique croissante, car elle compromet l’efficacité de la prévention et du traitement des infections dues à des bactéries des parasites, des virus et des champignons. La résistance antimicrobienne est aussi une préoccupation en Afrique au sud du Sahara lorsqu’elle provoque des échecs thérapeutiques et oblige à définir de nouvelles solutions notamment pour l’infection à VIH et la tuberculose multi-résistante’’, indique Pr Mamadou Saliou Sow, président  de la SOGUITIP.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) se réjouit de la tenue de ce congrès et du choix du thème axé  sur : « Les infections associées  aux soins et résistances antimicrobiennes en Afrique  sub-saharienne dans le contexte One Health ».

‘’L’approche One health, une seule santé, vise à réconcilier la prévention et le contrôle des maladies, qu’elle soit d’origine animale ou liée à l’environnement. Donc, il est important d’avoir une plateforme  qui réunit tous les acteurs de la santé humaine, animale, mais aussi les autres secteurs du gouvernement, des communautés, de la société civile pour faire face à ces menaces qui peuvent venir de divers horizons. La maladie à virus Ebola a réuni toutes les approches de One health’’, assure le professeur Alfred Kizerbo, représentant de l’OMS en Guinée.

Le ministre de la Santé et de l’hygiène publique qui a présidé l’ouverture de congres, se dit conscient que la résistance des microbes aux antibiotiques est un problème de santé publique d’actualité.

‘’Avec les journées de ce congrès, il y aura certainement des solutions qu’ils vont nous proposer. La santé humaine et animale est une et indivisible. Il faudrait que dans l’administration des antibiotiques qu’on observe des règles strictes, les doses, les délais et la rigueur d’application. Sinon, au bout d’un certain temps, on n’aura plus d’antibiotiques. Parce que quand c’est mal appliqué, il y a la résistance qui apparait’’, renseigne Dr Edouard Gnankoye Lamah.

En termes de recherches,  la Guinée a fait d’énormes progrès, selon le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique.

‘’Aujourd’hui, au niveau de la recherche scientifique, nous avons des laboratoires de très haut niveau et bien équipé comme l’Institut de recherche en biologie appliquée de Guinée (IRBAG), ancien Institut Pasteur, dont nous avons délocalisé une partie à Nzérékoré qui s’occupe des maladies infectieuses dans cette région’’, rassure Abdoulaye Yero Baldé.

‘’Au niveau de Conakry, nous avons l’Institut de virologie, situé à Nongo, où nous faisons actuellement les analyses. Nous avons aussi le laboratoire intermédiaire de l’Institut Pasteur que nous sommes en train de construire au sein de l’Université Gamal Abdel Nasser’’, ajoute-t-il devant un parterres d’invités.

Pathé BAH, pour VisionGuinee.Info

00224 621 77 38 52/bahpathe17@gmail.com

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