[dropcap]O[/dropcap]uagadougou a le cinéma, Bamako la photographie, Abidjan la musique, Conakry, à partir de cet instant, sera la capitale du livre en Afrique’’, se félicite Sansy Kaba Diakité, directeur général de la maison d’éditions Harmattan Guinée.
Interrogé par notre reporter au sujet du budget de ‘Conakry, capitale du livre’, Sansy Kaba Diakité avance les chiffres : “Vous savez, les gens pensent que c’est quelque chose de caché. Non ! Ce budget existe sur Internet et dans tous ces documents que nous distribuons. C’est 3 millions et demi d’euros qu’il faut mobiliser”.
Il précise cependant qu’“on n’a pas besoin de cela en argent espèce. Il y a des gens qui vont faire des dons en nature, qui peuvent contribuer de leur façon. Il y a des hôtels qui doivent être loués. Si les sponsors prennent à leur charge ces hôtels, ça va être leur manière de contribuer”.
Et de poursuivre : “Donc, il y a beaucoup d’éléments dans ce budget. C’est de l’évènementiel, c’est de la construction d’infrastructures, ce sont des équipements, c’est de distribuer des livres aux écoles, aux universités et aux entreprises pendant l’évènement. Tout ce qui puisse être fait pendant l’année aussi, qui ne proviendra pas du projet Conakry capitale mondiale du livre, mais que des citoyens peuvent faire”.
Sansy Kaba Diakité souligne que le projet Conakry, capitale du livre est important pour la Guinée. “Il y aura beaucoup d’effets de ce projet que nous ne pouvons pas estimer aujourd’hui. Mais c’est pour le bien du pays”, rassure-t-il, avant de rappeler que le “budget retenu par l’Unesco pour cette opération est 3 millions et demi d’euros que nous devons mobiliser. Ça peut être en nature, comme ça peut être financier. Nous, ça ne nous dérange pas”.
Mady Bangoura, pour VisionGuinee.Info
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