A quelques jours des élections législatives du 28 septembre, des violences ont éclaté dimanche 22 septembre à Conakry en pleine campagne électorale. Selon nos informations, tout est parti après l’attaque du cortège de l’épouse du chef de file de l’opposition, Cellou Dalein Diallo à Taouyah.
Cette attaque s’est soldée par l’incendie d’un bus de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), principal parti d’opposition. La riposte des militants de cette formation politique ne s’est pas faite attendre. Des barricades ont été érigés sur les principales artères de la haute banlieue ralentissant les activités. Bilan de ces heurts : 24 blessés, selon le gouvernement.
Lundi, ces échauffourées se sont poursuivies dans la haute banlieue de Conakry. Selon le porte-parole du Gouvernement, ces violences ont causé la causé la mort par balle d’un élève gendarme et plus de 70 blessés.
De sources concordantes, des militants ont été arrêtés durant ces heurts Joint par notre rédaction, un proche de l’UFDG affirme que des gendarmes ont procédé à l’arrestation de certains militants. ‘’Nous sommes à Hamdallaye, des agents des forces de sécurité ont arrêté certains de nos militants qui étaient chez eux et non dans la rue’’, précise-t-il. ‘’Parmi ces militants, poursuit-il, se trouve Mamadou Alpha Diallo domicilié à Hamdallaye pharmacie qui étaient en pleine réunion avec d’autres activistes du parti’’.
En tournée à l’intérieur du pays, le chef de file de l’opposition et président de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), Cellou Dalein Diallo, a appelé les jeunes militants de son parti à cesser les manifestations qu’il juge contreproductives, au moment où les militants du RPG Arc-en-ciel s’impliquent dans le processus électoral en retirant leurs cartes d’électeur.
Mariam CISSE, pour VisionGuinee.Info