Le président de l’Union des démocrates pour la renaissance de la Guinée (UDRG) a fait, ce lundi 17 juillet, le point de la rencontre entre le MATD et des coalitions politiques ayant pris part au cadre de dialogue. Après cette réunion avec le ministre Mory Condé, Bah Oury se montre inquiet sur la réalisation de certains points concernant le retour à l’ordre constitutionnel en Guinée.
Dans la matinée de ce lundi, l’ancien ministre de la réconciliation nationale s’est exprimé sur les avancées enregistrées dans la mise en œuvre du chronogramme de la transition.
‘’Par rapport au RGPH (Recensement général de la population), les financements sont bouclés. Donc, cela va suivre son cours normal et sauf accident, ça va se terminer au-delà de la période dévolue à la transition’’, précise Bah Oury dans Mirador.
Par contre, dit-il, ‘’pour le processus lié directement à la transition, c’est-à-dire le programme national de recensement administratif à vocation d’état-civil (PN RAVEC) dans lequel sortira le fichier électoral, une partie du budget est obtenue (…). Mais il faut l’apport financier substantiel pour pouvoir continuer le programme dans les mois à venir, surtout par rapport à l’achat des kits pour enrôler l’ensemble de la population, tant à l’intérieur du pays qu’à l’extérieur. Ce financement qui n’est pas encore bouclé, peut être une source d’inquiétudes’’.
Et par rapport à cela, le président de l’UDRG indique que les coalitions politiques qui ont rencontré le département de Mory Condé ont proposé aux autorités de la transition, la mise en place d’un comité Ad hoc de personnalités ‘’issues du monde politique et de l’appareil gouvernemental pour penser d’ores et déjà sur des possibilités alternatives de trouver les financements indispensables pour que nous ne puissions pas dire que tant que l’extérieur n’apporte pas l’aider nécessaire, nous allons trainer’’.
‘’La transition, c’est pour la Guinée et les guinéens. La stabilité de notre pays est pour nous. Tout retard, tout manquement est préjudiciable à notre intérêt national avant tout. Donc, il faut que d’ores et déjà que nous nous retrouvions pour un travail beaucoup plus technique et approfondi pour rechercher les voies et moyens de trouver de manière alternative d’autres modes de financement en interne pour ne pas dépendre totalement d’institution qui pourraient peut-être arriver un peu tard’’, ajoute-t-il.
Pathé BAH, pour VisionGuinee.Info
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