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Congrès de l’UFDG : une circulaire qui confirme les dérives dans la gestion actuelle du parti

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A seulement trois semaines de la tenue de l’hypothétique congrès national de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG), une circulaire signée par Bano Sow, vice-président chargé des affaires politiques, vient confirmer l’amateurisme qui caractérise la gestion actuelle du parti.

Dans ce document (PJ) adressé aux responsables des fédérations de l’extérieur, M. Sow demande la transmission en urgence des coordonnées des principaux responsables fédéraux, y compris les jeunes et les femmes, en vue du congrès.

Cette démarche, en apparence administrative, soulève pourtant de sérieuses distorsions dans la gestion de l’UFDG. D’abord, parce qu’elle viole de manière flagrante l’article 17.3 du règlement intérieur du parti, qui stipule sans ambiguïté que les convocations au Congrès national doivent être envoyées trois mois avant la date fixée, et non à trois semaines. Une exigence qui n’est pas qu’une formalité. Mais une garantie à chaque instance quant à la transparence, l’inclusivité et le respect des délais démocratiques pour organiser les délégations et préparer les débats.

Mais au-delà de la violation des textes, cette situation jette le doute sur la sincérité du processus électoral censé désigner les dirigeants des plus hautes instances du Parti. Mettant en lumière une gestion de plus en plus décriée, marquée par l’amateurisme et les pratiques de copinage.

On ne le dira jamais assez, en exigeant dans l’urgence des listes de responsables fédéraux, le camp dirigé par Cellou Dalein Diallo prouve encore une fois qu’il s’inscrit dans l’improvisation, même quand il s’agit de l’organisation de l’événement central dans la vie du parti. Tout simplement pour s’arroger le pouvoir de trier et valider des délégués à sa solde, au mépris des règles statutaires.

Dans un contexte où l’UFDG peine à incarner une gouvernance crédible et structurée, cette nouvelle controverse vient aggraver une crise de confiance déjà palpable. Ce congrès du 6 juillet, s’il avait lieu, au lieu de renforcer le parti, risque fort de cristalliser les fractures et de légitimer davantage les accusations d’autoritarisme et de favoritisme qui pèsent sur la direction actuelle.

Mousatapha Diallo

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