Les sociétés minières avaient jusqu’à fin mai 2022 pour soumettre aux autorités de la transition des propositions et un calendrier pour la construction de raffineries de bauxite en Guinée. 

Lors d’une rencontre en avril dernier avec les miniers au palais Mohamed V, le colonel Mamadi Doumbouya a fait remarquer qu’un dépit du boom minier du secteur bauxitique, “force est de constater que les revenus escomptés sont en deçà des attentes. Nous ne pouvons plus continuer à ce jeu de dupes qui perpétue une grande inégalité dans nos relations”.

Pour le président de la transition, la transformation de la bauxite en alumine ne doit pas se militer seulement à la mise ne place des usines de raffineries. 

Il estime que “toutes les matières premières et produits rentrant dans la transformation doivent être produits sur place”, tout en se disant convaincu que “c’est seulement à ce prix que nos ressources naturelles seront un levier de développement pour nos populations”. 

Jeudi, en conseil des ministres, il a rappelé que conformément à leurs conventions de base, les sociétés GAC, SMB, TBEA, SBG, SPIC, Kimbo et CDM Chine avaient prévu de procéder à la construction de raffineries en Guinée. 

Le président de la transition a fait remarquer qu’à date, aucune action concrète n’est visible. Il a ordonné à son ministre des mines Moussa Magassouba de faire le point de la situation avec les sociétés concernées et soumettre à son appréciation, dans la quinzaine, leurs projets communs ou individuels de raffineries conformément aux clauses de leurs conventions. 

Les sociétés minières concernées sont sommées de présenter au préalable leurs études de faisabilité. 

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info 

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