[dropcap]F[/dropcap]aya Millimono, Papa Koly Kourouma et Lansana Kouyaté, trois candidats malheureux à l’élection présidentielle du 11 octobre ont porté leurs griefs auprès la Cour constitutionnelle. Dans son arrêt, rendu public le samedi 31 octobre dernier, cette institution a débouté les requérants avant de confirmer la réélection d’Alpha Condé.
Interrogé sur le sujet, l’ancien ministre de la Justice dit ne pas être surpris par la décision de la Cour constitutionnelle. ‘’Il n’y a aucune une surprise. La surprise aurait été que cette Cour constitutionnelle reçoive des recours et en tienne compte’’, indique le Professeur Salifou Sylla.
Il estime que qu’à l’avance, ‘’tout le monde savait que cette Cour constitutionnelle n’aurait jamais invalidé quoi que ça soit. Elle allait entériner de la manière la plus absolue tout ce que la Céni a fait’’.
Pour lui, ‘’ceux qui ont choisi de faire recours savaient à l’avance ce qui les attendait’’. Avant de saisir la Cour constitutionnelle, explique-t-il, ‘’ils se sont dit comme cette institution a changé de nom parce, les choses ont peut-être changé’’.
Ce qu’ils oublient, selon l’ancien ministre de la Justice, ‘’il n’y a aucune différence entre la Cour suprême et la Cour constitutionnelle. Ils avaient de tout de même raison de faire recours parce que cela a permis au moins à cette Cour de montrer ce qu’elle est’’.
Aissatou Diallo, pour VisionGuinee.Info
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