[dropcap]L’[/dropcap]ancien ministre de la réconciliation nationale ne partage pas la stratégie de reprise des manifestations. Bah Oury attitre l’attention des sages des coordinations régionales sur les risques auxquels est confronté le pays.
Pour le président de l’Union pour la démocratie et du développement (UDD), en menant un combat, ‘’il faut utiliser les facteurs favorables et minimiser l’environnement qui est totalement défavorable’’.
‘’Il faut être en phase avec les possibilités du terrain. Il y a différentes manières de manifester, de faire pression. Il y a une pression qui peut être moins coûteuses qui consiste à mobiliser les personnalités morales de ce pays’’, assure Bah Oury.
L’ex-ministre de la réconciliation nationale pense qu’il est possible les amener les autorités morales à s’adresser au président de la République pour lui ‘’demander la restauration de la paix, stabilité et de la tranquillité de tous les citoyens en leur assurant la sécurité à tous’’.
‘’Il est possible de mobiliser ces personnalités morales. Les coordinations, les sothikémo sont là. Des personnalités d’une certaine grande envergure morales et intellectuelles sont là. Mobilisons-les afin qu’elles aillent transmettre au président de la République la voix du peuple qui veut être dans la stabilité et la paix’’, indique-t-il, estimant qu’il s’agit là d’une stratégie qui peut être plus forte que celle qui consiste à recourir à des manifestations de rue.
Djiwo BARRY, pour VisionGuinee.Info
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