Le monde est toujours aussi corrompu. C’est le premier bilan, que l’on peut tirer du classement dévoilé mercredi par Transparency International. Selon l’ONG, « deux tiers des 176 pays évalués dans l’indice 2012 obtiennent un score inférieur à 50, sur une échelle allant de 0 (perçu comme fortement corrompu) à 100 (perçu comme très peu corrompu) ».
Dans ce rapport publié à Berlin mercredi 5 décembre, soit quatre jours avant la célébration 9 décembre de la Journée mondiale de lutte contre la corruption, la Guinée a amélioré son classement en se classant 154ème pays sur 174. En Afrique elle est placée 40ème sur 48 ».
La présidente de Transparency International, Huguette Labelle a déclaré en substance que « Les gouvernements doivent intégrer des actions de lutte contre la corruption dans toutes les prises de décision publiques. Parmi les priorités figurent l’amélioration des règles en matière de lobbying et de financement politique, la transparence accrue des dépenses et de la passation des marchés du secteur public, et la plus grande est responsabilisation des organismes publics vis-à-vis des citoyens ».
Pour rappel, l’indice de 0 à 100 est calculé sur la base des données recueillies par 13 institutions internationales dont la Banque mondiale, les banques asiatique et africaine de développement et le Forum économique mondial. Plus l’indice est faible et plus le pays est perçu comme corrompu par les experts et les milieux d’affaires.
Ciré BALDE, pour Visionguinee.info
+224 64 93 14 04