[dropcap]L[/dropcap]es chiffres ont été relevés lors d’une rencontre avec la presse. Sékou Mohamed Sylla, le numéro deux de l’Agence nationale de lutte contre la corruption, entouré de ses collaborateurs, milite en faveur de l’adoption d’une loi anti-corruption par l’Assemblée nationale.

Selon les résultats d’une enquête réalisée en 2012 sur la corruption, 500 milliards de francs guinéens sont payés chaque année en pots-de-vin. “Aucun secteur de la société guinéenne n’est épargné de l’abri de la corruption  et les pratiques assimilées”, a précisé Sékou Mohamed Sylla.

Il signale que cette pratique touche notamment les projets d’utilité publique dont la construction des écoles, des centres de santé, d’infrastructures routières et autres activités génératrices d’emplois ainsi que des fonds destinés aux personnes vulnérables.

M. Sylla dévoile que la corruption dans notre pays se manifeste en 2015 sous plusieurs formes. “Elle se fait à travers les pots-de-vin, les fraudes fiscales des douanières, les pratiques frauduleuses partagées avec des contribuables et des agents de l’administration fiscale et douanière occasionnant des pertes en recette pour le trésor public”, fait-il remarquer.

Djiwo BARRY, pour VisionGuinee.Info

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