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Coup d’Etat Diarra Traoré : le général Facinet Touré fait le grand déballage

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Facinet Toure[dropcap]I[/dropcap]nvité de l’émission le Grand débat, le général Facinet Touré a accepté d’évoquer le coup d’Etat de juillet 1985 dit coup Diarra Traoré. Pendant 1h45, l’ancien membre du Comité militaire de redressement national (CMRN) a levé un coin de voile sur cette page sombre de l’histoire de la Guinée. Entretien !

Grand débat : Dites-nous mon général, que s’est-il passé le 4 juillet 1985 à Conakry ?

J’étais à Lomé ce jour-là. Le président Lansana Conté et moi, on devait se retrouver à Lomé pour la  session de la CEDEAO dont il était le président sortant. A la veille, il m’a appelé pour me dire ‘Facinet, je viens de me faire arracher une dent, je saigne abondement. Mon dentiste me dit de ne pas prendre l’air avec ça’. Deuxièmement, il m’a dit qu’il y a des camarades à nous qui ont décidé de nous liquider cette nuit ou demain matin sur la route de l’aéroport. ‘Si nous ne sommes pas liquidés jusqu’au matin, tu iras seul à Lomé et tu transmettras ma commission à mes pairs. Tu leur diras que je ne me porte pas bien et que tout n’est pas pour le meilleur en Guinée’. Voilà comment j’ai passé la nuit, le lendemain j’ai pu aller à l’aéroport sans problème. J’ai décollé et je suis arrivé à Lomé.

Votre arrivée à Lomé ?

A mon grand étonnement, le ministre togolais de l’Intérieur d’alors qui s’appelait Laclé si mes souvenirs sont bons, est venu m’accueillir au bas de la passerelle. En me faisant l’accolade, puisqu’on se connaissait assez bien, il m’a dit ‘Facinet viens vite, le président Eyadéma t’attend. J’ai demandé le président attend qui ? Il dit toi. Je demande où ? Il me répond au salon d’honneur. Je lui ai demandé ‘vous ne saviez pas que le président Conté ne venait pas’. Il me dit si. Je l’ai suivi, oubliant même les guinéens qui étaient venus à l’accueil. Je leur ai fait un geste de la main. Ils étaient même frustrés que je ne sois pas allé leur serrer la main, mais ils ne savaient pas ce qu’on m’a dit. Je suis arrivé au salon, j’ai salué le président Eyadéma. Il m’a demandé ‘Facinet ça va ? Tu as fait un bon voyage ? Et le président Conté ?’ Je lui ai dit ‘le président Conté n’a pas une bonne santé et la situation politique en Guinée n’est pas bonne. Elle ne l’autorise pas à se déplacer. Il est resté et m’a demandé de venir à vos côtés le représenter’.

Il m’a dit ‘ah non, il faut qu’il vienne. Il est le président en exercice de la Cédéao sortant, il faut qu’il vienne prononcer son discours. Le vieux (Houphouet Boigny) est là depuis trois jours’. Il a dit ensuite ‘nous ferons tout pour qu’il vienne’. J’ai rejoint mon hôtel. Dans l’après-midi, la présidence guinéenne me téléphone, le protocole m’annonce le départ du président Conté pour Lomé. La présidence togolaise aussi m’annonce la même chose.  Nous sommes allés à l’aéroport pour accueillir le président Conté.

Au salon d’honneur, il a été interviewé par les journalistes avant de demander au président Gnassingbé ‘puisque vous dites que le vieux est là depuis trois jours, est-ce que je peux lui dire bonjour avant de rejoindre mon hôtel ?’ Il dit ‘ah non, à l’heure-là, il dort’ alors qu’il n’était que 20h. Il nous a accompagnés jusqu’à l’hotel en nous disant ‘je vous laisse vous débarbouiller, diner, on se retrouve demain’. Il s’en est allé. A peine on rejoignait nos chambres, Kémoko Kéita qui était à l’époque directeur de la coopération est monté en courant pour me chercher. Il commence par me dire ‘excellence, du courage’. Je lui ai demandé qu’est-ce qu’il y a ? Ma femme est morte ? Un de mes enfants est mort ? Il me dit non, il y a Diarra qui a fait un coup d’Etat. Je lui ai dit Diarra a fait un coup d’Etat, il est là-bas [Conakry] et toi tu es ici [Lomé], c’est pour cela tu es dans cet état-là ? Il me dit le président vous appelle.

Quelle a été la réaction du président Lansana Conté ?

On est descendus trouver le président qui nous a dit ‘on vient d’être informés que Diarra a fait un coup d’Etat. Avec toutes les dispositions que j’ai prises, s’il a pu faire un coup d’Etat, c’est que les autres camarades aussi nous ont trahis. C’était le jour du décès du vieux Mamba Sanoh. C’est après le communiqué de son décès qu’il y a eu le communiqué de Diarra’. Alhassane Diop, ancien ministre de Sékou Touré, ingénieur de son, je ne sais pas comment il a fait, c’est lui en tout cas à partir d’une certaine technique, qui nous faisait écouter tout ce qui se disait à la radio guinéenne.

Je suis monté dans ma chambre qui était devenu une espèce de standard. Je recevais tous les appels des ambassades, des individus, de la Guinée jusqu’au matin. Les camarades membres du CMRN m’ont appelé pour me dire que la situation est maîtrisée. Je descends dire cela au président Conté, il me dit ‘peut-être qu’on a plusieurs camarades qui sont morts. Je préfère me promener simple citoyen dans les rues de Conakry que d’être président et savoir que certains de mes camarades sont morts’.

Je suis remonté dans ma chambre pour rappeler Conakry, on me dit qu’aucun membre du CMRN n’est mort.  Je l’ai dit à Conté. Nous sommes restés comme ça. Avant qu’on ne nous dise que la situation est maitrisée, on avait pris la décision de venir en Guinée. On a dit aux civils qui étaient avec nous de rester là-bas, Eyadéma n’a qu’à nous donner des tenues et des armes pour qu’on rentrer en Guinée. L’effet de surprise va beaucoup compter surtout que ceux qui ont fait le coup d’Etat, on se connait. Les pilotes nous ont dit d’atterrir à Boké, on a dit non, on atterrit à Conakry. Eyadéma a répliqué en disant puisque beaucoup de chefs d’Etat sont là, attendons le matin pour tirer les leçons et voir quelle décision prendre.  Pendant ce temps, il avait donné des instructions pour nous préparer des prisons dorées. Si on aménagé des villas où on allait nous transférer, moi j’ai appelé ça des prisons dorées.

Vous avez senti un peu sa main noire derrière ce qui se passait à Conakry ?

On a compris ça depuis qu’ils ont insisté pour que Conté soit à Lomé. Nous sommes restés jusqu’au matin. Moussa Traoré du Mali était venu nous voir, Thomas Sankara et Seyni Kountché aussi. Le président Houphouët a appelé Conté au téléphone. ‘Conté, alors c’est malheureux hein’. Conté lui dit quoi ? Si vous voulez parler du coup d’Etat, la situation est maitrisée. Houphouet lui répond ‘Quoi ? Vous voulez dire qu’ils ont échoué ?’ Conté dit en tout cas pour le moment. Houphouët dit ‘alors là…’, puis il a raccroché. On sentait qu’il n’était pas heureux.

Le matin, on a décidé d’aller à la Cédeao, Conté va prononcer son discours, puis nous prenons l’avion pour Conakry. J’ai dit aux journalistes qui me harcelaient  ‘tous ceux qui veulent avoir la vérité à la source, embarquez avec nous pour la Guinée. L’avion vous ramènera jusqu’à Lomé’. C’est comme ça qu’ils se sont embarqués avec nous. Le président Conté et Eyadéma marchaient côte à côte, moi j’étais un peu en retrait en allant au cérémonial de départ. Le président Eyadéma a demandé à Conté ‘il parait que Diarra lui-même est parti à la radio ?’ Conté dit c’est ce que nous avons appris. Eyadéma ajoute ‘il ne sait qu’en de cas pareils, on ne va pas soi-même ?’ Conté dit encore pour le moment, il semble que c’est lui qui soit allé. Ça nous montrait sa position par rapport à la situation. Il y a eu le cérémonial de départ, on s’est embarqués.

Parlez-nous de votre retour à Conakry…

En Guinée, c’était l’apothéose de l’aéroport jusqu’au camp Samory Touré. Nos camarades membres du CMRN qui étaient restés ici ont pris la décision d’élever le colonel  Lansana Conté au grade de général alors qu’avant, nous avions décidé que tous les militaires membres du gouvernement, il n’est pas question de changer de grade. On laisse les grades à ceux qui sont dans les casernes. A partir de là, ça été violée. Conté a dit qu’il ne peut pas lui seul changer de grade, et que les autres restent avec leurs anciens grades.

L’accueil a été indescriptible. Je n’ai jamais vu Conakry autant mobilisée que ce jour-là. Quand nous nous sommes retrouvés sur l’esplanade du palais du peuple, Conté ému par tout ce qu’il a vu a lâché brutalement ‘wo faatara’ (vous avez bien fait). Dire aux vandales ‘wo faatara’ alors qu’essentiellement ce sont les malinkés qui ont été vandalisés, les malinkés se sont dit ‘ça y est, nous n’avons plus personne pour nous protéger dans ce pays’. Et voilà où Alpha Condé a germé. Ç’aurait été Tartempion ou un autre, les malinkés auraient vu un messie qui venait les sauver parce qu’ils n’avaient plus de protecteur en Guinée. C’est comme ça que le 4 juillet et les jours qui ont suivi se sont déroulés.

Quelle était votre responsabilité pour pouvoir déjouer ce coup d’Etat ?

C’est ceux qui étaient sur le terrain ici qui ont pris des initiatives et qui ont réagi. Il n’y a eu aucune instruction de notre part en direction de Conakry.

Aujourd’hui, on pense que vous êtes un élément essentiel pour la liquidation du colonel Diarra Traoré… Avez-vous joué un rôle allant dans le sens de cette liquidation ?

Je n’ai pas écouté ce que le fils de Diarra a dit sur les ondes, mais il y en a qui m’en ont parlé. Je comprends le cri de cœur d’un enfant qui a perdu son père sous le règne d’une équipe à laquelle j’ai appartenu. Il peut affirmer haut et fort que nous avons tué son père quant à la collégialité de la responsabilité, mais pour ce qui me concerne moi Facinet Touré, je suis le dernier des mohicans, il peut déverser toute sa bile sur moi. Je suis le dernier des dinosaures du CMRN. Mais moi Facinet Touré, déverser sa colère sur moi, il se trompe de cible.

N’avez-vous pas regretté de voir Diarra partir de la sorte ?

Ce n’est pas Diarra seulement. C’est tous ceux qui ont contribué à ce coup d’Etat. Ils ont exprimé un sentiment, une autre façon de voir, ils veulent peut-être une autre façon de diriger, pourquoi je vais être contre ?

Le général Lansana Conté était-il partant ?

Partant pour quoi ?

Pour la liquidation de Diarra…

Mais moi je ne sais pas. Vous me posez des questions auxquelles je ne peux pas répondre. Moi j’aurai pu arrêter Diarra. Je vous le dis la main sur le Coran. Je suis musulman, peut-être pas tout blanc, mais je suis profondément croyant. Je vais vers ma dernière destination, je ne vois pas pourquoi je raconterai des histoires.

La main sur le Coran, j’ai crié à toutes les tribunes auxquelles j’ai eu accès que tous ceux qui ont été arrêtés aussi bien de la première République que du 4 juillet seront jugés dans les règles de l’art, ils n’ont qu’à trouver les avocats qu’ils veulent. Pendant que je disais ça dehors, à l’intérieur dans mon dos, il y a des choses qui passaient et que j’ignorais. Je représentais le chef d’Etat partout, je suis dans un avion, une salle de conférence ou une chambre d’hôtel.

Après la prise du pouvoir en 1984, Diarra Traoré a été Premier ministre, comment ça s’est fait ?

Diarra était un bon ami, frère et compagnon d’armes. Ce qu’il faut comprendre, c’est que Diarra nous ne l’avons associé ni à la conception ni à la réalisation du coup d’Etat du 3 avril 1984. C’est après mon premier communiqué que quelqu’un l’a réveillé au village CBG où il dormait pour lui dire tu dors tes camarades ont pris le pouvoir. Nous nous sommes dit qu’il y a deux colonels présents ce jour-là à Conakry, l’un a conçu et réalisé le coup d’Etat avec nous, l’autre ne l’a pas fait parce que ne l’a pas associé. Le second poste le plus important, celui de premier ministre, on a qu’à le lui donner.

Mon général, vous êtes celui qui a défendu Diarra pour qu’il soit Premier ministre en avril 1984, quand il a fait le coup d’Etat, comment vous vous êtes senti ?

J’ai été le premier à défendre Diarra Traoré pour qu’il soit le Premier ministre. Bon nombre de camarades m’avaient dit que si je le proposais, eux ils s’en lavaient les mains. J’ai dit non. Dans ce qu’on est en train de faire, c’est comme un jeu de cartes. Il faut avoir toutes les cartes en main, bonnes ou mauvaises. Je pars d’une simple logique, il y a deux colonels à Conakry. L’un a conçu et réalisé le coup d’Etat avec nous c’est Lansana Conté. L’autre était hors-jeu, on l’a mis de côté. Après le poste de président, le plus important c’est celui de Premier ministre. Si on le donnait à un autre que Diarra, est-ce que l’opinion nous comprendrait, nos parents nous comprendraient ? Qu’on le veuille ou non, on succède à un régime auquel on avait collé l’étiquette de régime malinké. Si on ne met pas Diarra comme Premier ministre, on n’aura vite fait de dire que c’est parce qu’il est malinké. Pour éviter ce piège-là mettons-le comme Premier ministre.

Quand il a fait le coup d’Etat, j’en étais navré. C’est pourquoi j’ai pris mon homme de garder pour aller [le chercher] sans arme. C’était pour lui dire ‘tu as essayé, tu as échoué. Rends-toi, sois homme jusqu’au bout’. J’étais très navré qu’il ait pu faire ça. D’autres qui le connaissaient mieux que moi l’avaient prédit. Aujourd’hui, il y a quelques malinkés bons teints à Conakry avec lesquels il a fait ce coup-là. Eux, ils ont osé de dire la vérité sur les ondes. Conté nous a dit en conseil de ministres qu’a souvent pris une voiture banalisée pour aller là où ils se réunissent. Il a dit ‘camarades, cessez, quand ça ne va pas disons-nous la vérité’. Il les soupçonnait, il avait son réseau d’informateurs.

Y avait des frustrés au sein du CMRN ?

J’ai été surpris qu’il y ait eu des frustrations après un remaniement. Il était Premier ministre, il est devenu ministre d’Etat de l’éducation, et moi ministre d’Etat des Affaires étrangères. Ça fait des frustrations. Avant le coup d’Etat du 4 juillet 1985, en janvier déjà, il y a une tentative de coup d’Etat. Beaucoup parmi eux sont encore vivants. Quand ils les ont arrêtés, Conté nous a présenté l’affaire en conseil des ministres. Ce jour-là, nous nous sommes tous prononcés pour dire qu’il faut donner des conseils à nos camarades. Si quelqu’un a quelque chose à reprocher au gouvernement, qu’il le dise. Ce n’est pas la peine de chercher à faire un coup d’Etat. Il faut les relaxer, retournent vers leurs unités et occupent les postes qu’ils occupaient. Ça été fait. Malheureusement, en juillet, ça s’est répété. J’ai dit que je pouvais être celui qui devais arrêter Diarra.

En faisant quoi ?

Quand nous sommes revenus de Lomé, j’ai convoqué tous les diplomates accrédités en Guinée. Je leur ai informé et demandé qu’ils nous aident à mettre la main sur les fugitifs. A la suite de cela, deux jours après, alors que je dormais, on m’a réveillé en me disant qu’un ambassadeur me demandait à 22h. Il me dit ‘vous nous avez demandé de vous aider à mettre la main sur les fugitifs, ces deux experts de mon pays sont venus me trouver pour me dire que deux des fugitifs sont allés se terrer dans leur chambre’. Il m’a dit ‘vous me promettez que vous n’allez pas tuer Diarra ?’

Par la suite, l’expert et l’un des militaires qui était de garde chez moi, je les ai embarqués, c’est moi qui étais au volant. Arrivés au Petit Lac à Taouyah, l’expert nous dit c’est ici dans cette maison. Je suis allé avec le militaire, je frappe à la porte, c’est une dame en situation de famille qui ouvre. Une autre était assise. C’étaient les deux copines ou concubines des experts. Je lui dit ‘bonsoir, vous n’avez pas vu des étrangers ici ?’, elle me répond ‘le soir, deux étaient venus, ils nous ont demandé à manger en nous menaçant. Ils ont mangé et sont partis dans cette direction’. Je retourne à la route, je dis au militaire de garde de rester. Je vais à Alpha Yaya pour demander une unité pour venir ratisser le secteur. A peine j’ai quitté, l’expert m’a dit de le déposer à son ambassade. J’arrive à Alpha Yaya, je demande une unité, on me dit mais  Diarra est déjà arrêté.

Par qui ?

On me dit qu’il y a une patrouille qui circulait sur la route de Taouyah. Arrivés au Petit Lac, un militaire les a signalés. En réalité, dès que j’ai quitté, l’une des femmes est sortie de la maison pour trouver le militaire et lui dire qu’ils sont deux et sont cachés dans l’autre chambre. Elle a précisé ‘Je suis venue te le dire parce qu’ils sont en train de dormir’.

Propos transcrits par Ciré BALDE, pour VisionGuinee.Info

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19 commentaires
  1. hawa dit

    general facinet , je vous infome que le colonel diarra traore a ete arreté au camp samori enpresence du general lansana conte avant son depard pour lomé. cessez de falcifier l histoire recente de la guinee.

    1. Malinké dit

      Hawa, H.Bérété et tous ceux qui s’en s8 en critiquant les lobus de l’ex-regime jusque là vs n’avé pas pris conscience? vs pensez faire quoi avec ce pouvoir?

  2. Salif soumah dit

    Wo fataara.si aujourd’hui ils ont entrain de raconter du n’importe quoi sur le président de l’ufdg,cest parceke ils veulent pas kon parle de l’affaire Diarra.ils disen souvent que cellou a trahi conté,comme si nous on connais rien de ce qui ce passe dans ce pays,merci mon générale.a bat l’ethnicetrice.abat le pouvoir mandingue.

    1. conde dit

      wo fatara,le mal te rattrappe toujours oû est le pouvoir aujord’hui c’est une reponse du tout puissant.Hier en position de force aujord’hui en position de faible ,le mandingue pardonne toujours c’est pourquoi le pouvoir est entre nos mains aujord’hui wo fatara

      1. mahmoud Diallo dit

        Vous n’avez rien à pardonner. Au contraire vous devez demander pardon à la Guinée sur l’héritage que Sékou Touré vous a laissé. Alpha condé aussi comme à participer à votre sombre avenir. Tôt ou tard l’histoire vous rattrapera et ce jour vous allez payer,payer pour tout le mal que vous avez fait . Tout ce paiera ici avant le dernier jugement

      2. Camara dit

        Wo fatara oui pour les malinkes qui ont dansé qu’ils ont encore pris le pouvoir

      3. Mohamed YATTARA dit

        Chers amis
        j’ai aujourd’hui très mal en constatant que la plupart des commentaires sont purement ethnocentriques et que jusqu’à présent nous n’avons pas encore pris conscience et retiré des leçons du passé. Pourquoi garder tant de haine dans son coeur et garder l’idée de vengeance. comme si on n’avait pas vu plein d’exemple dans le monde.
        Moi je dis qu’il faut se pardonner intérieurement et pardonner les autres pour pouvoir avancer dans vie. tirons les meilleurs du passé, utilisons-les au présent pour un futur radieux et en paix.
        vive la Guinée
        Que Dieu benisse la Guinée et les Guinéens
        Amine

        1. packson dit

          Faisons en sorte que notre pays soit une nation ! Tout ce beau monde de politiciens ne sont ni Peulh , ni soussou ni non plus manding ou guerzé , ils sont tout simplement des fabriques de l’éternel pour punir la Guinée dans le royaume du satan

        2. Pompon dit

          La vérité, c’est que Diarra a été arrêté et incarcéré avant le départ de Conté pour Lomé. On ne peut pas dire à des gens qui n’ont pas été jugés qu’ils ont fait un coup d’état.

      4. moryaka dit

        Si le pouvoir est dans vos main et alors signifie quoi…. C’est ridicule venger vous mais ca sera ruide et féroce vivent la Guinée et abas du sale de ton sale analyse sur la personnes honnête a l’ocurence Mr le Gl Facinet Toure qui ont donnée corps et âme pour la liberté et sans interrain démagogique ethnocentriste que voud être

    2. Bangoura dit

      Merci mon frère SOUMAH bien dit a ces ethno

  3. Ceballa dit

    Merci pour la prise de conscienceSOUMAH.aReveillons nous pour le pays pas pour un parti politique.L avenir de nos enfants est compromis parce que nous sommes pas nous des malinkes .qu est ce qu on aurait fait pour le mériter ?

  4. Frustré dit

    Ce pays a un passé très lourd… il faudra qu’il vomit tout ça pour qu’on se sente mieux..
    Qu’on soit malinkés..peuls… soussous… kpèlè ou autres, oeuvrons dans le sens de l’unité et du progrès…
    Merci pour votre témoignage mon général….

  5. MINDIKA dit

    Laissons le temps à l’histoire d’en juger.Merci Mr le Général Facinet Touré. Vous nous avez fait revivre le passé. Tant pis pour ceux qui voient ça autrement. Votre orgueil aiguisé c’est de la vanité.

  6. Le vrais des patriots dit

    Je pense qu’il est temps de passer a la vitesse suivante, de se pardonner entre nous et surtout remetre à cesard ce qui lui appartient car sans l’honneteté on ira nul part, alors si les guinéens veulent avancer nous devons faire comme les Rwandais se pardonner et continuer de vivrent ensemble comme des frères et soeurs, et le seul leader qui à cette vocation ou intention est le chef de fil Celou Dalein Diallo je suis sùr qu’il poura nous faire sortir de la avec ses compagnons de politique.

  7. lucidité dit

    Merci pour cette leçon de l’histoire récente de notre pays. Une seule chose doit nous interpeller: la nécessité de travailler à la préservation de l’unité nationale où chacun trouvera son compte.

  8. H.Berete dit

    Ce General menteur qui doit l’écouté,il n’était pas á Conakry quand Diarraca et ses amis ont été arrêté, Facinet á intérêt à la fermée,Dya Sory compagnon de Diarraca á laisser un testament, qui sera bientôt publier pour démentir ce faut General revanchard,apres cette publication les guinéens connaîtront qui est Geberal Facibet

  9. kemo souza sangare dit

    totalement

  10. Oury dit

    Thank Mon General for given us this history what all mandeng are denied that was a co deta angens Conte and every body knows about co deta my question it was a co our not if is yes whey after 26th years in dictatorship a co deta agens all Guineans people’s because this was not just angens President conte please let stop this game against our brother’s

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