Alors que le juge Francis Kova Zoumanigui a ordonné lundi soir la mise en liberté de l’ancien président de l’Assemblée nationale, Damaro Camara, le procureur spécial près la Cour de répression des infractions économiques et financières (CRIEF) a opposé un niet catégorique.
L’ancien président de l’Assemblée nationale, Amadou Damaro Camara, croupit en prison depuis 18 mois de détention. Après une journée de comparution à la barre de la CRIEF, il a bénéficié d’une ordonnance de mise en liberté. Mais sa joie de recouvrer sa liberté a été de courte durée, puisque le paquet spécial de la CRIEF a décidé d’interjeter appel contre la décision du juge Zoumanigui.
A VisionGuinee, Lazare Mamady Bauret, substitut du procureur, a confié que sur “le fondement de l’article 583 du code de procédure pénale, nous avons interjeté appel.C’est le parquet spécial qui a relevé appel”.
Il précise qu’il revient désormais à la chambre des appels de la CRIEF de fixer la date de l’audience.
Il faut rappeler que Damaro Camara n’est pas le seul dans ce dossier relatif au détournement de 15 milliards de francs guinéens destinés à la construction du nouveau siège de l’Assemblée nationale.
L’ancien questeur Michel Kamano de l’Assemblée nationale ainsi que l’homme d’affaires Cheng Jiin-Suey alias Kim, patron des tours jumeaux de Bambeto sont également impliqués dans ce dossier.
Salimatou BALDE, pour VisionGuinee.Info
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