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CRIEF : l’Etat réclame 100 milliards GNF à l’ex-ministre Ibrahima Kourouma pour bénéficier d’une liberté provisoire

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Le procès de l’ancien ministre de l’enseignement préuniversitaire et de l’alphabétisation, Ibrahima Kourouma, s’est poursuivi ce mercredi 23 janvier 2025 devant la Cour de répression des infractions économiques et financières (CRIEF). Lors des débats, les avocats du prévenu ont sollicité une nouvelle mise en liberté provisoire de leur client, mais la partie civile, qui représente l’État guinéen, a posé une condition.

Les conseils de Dr Ibrahima Kourouma, ont estimé que le mandat de dépôt de leur client à la maison centrale de Conakry, n’ayant jamais été renouvelé, sa mise en liberté serait conforme au respect des droits du prévenu. Malgré cela, le juge a décidé de rejeter la demande de mise en liberté provisoire.

En réaction au rejet de la requête par le juge Yacouba Conté, les avocats de la défense ont dénoncé un ‘’règlement de comptes’’ et une ‘’injustice’’.

Maitre Pépé Antoine Lamah l’un des avocats de la partie civile, a réclamé la somme de 100 milliards de francs guinéens pour au cas où le prévenu se soustrait de la justice guinéenne

‘’Sur la demande mise en liberté, nous sommes partie civile, nous plaidons pour la sauvegarde de nos intérêts civile. En tant qu’avocat de l’agent judiciaire de l’Etat, je plaide pour l’application de l’article 246 du code procédure pénale qui me permet de demander en l’espèce une remise en liberté assortie d’un paiement de la sommes de 100 milliards de francs guinéens. On ne peut pas me dire qu’il est interdit en droit de réclamer cela. J’ai le droit de réclamer 100 milliards si une remise de liberté doit être ordonnée’’, a-t-il reclamé.

Il poursuit en précisant que dans cette affaire, les intérêts de l’Etat guinéen sont menacés. ‘’Nous revenons à la charge pour dire nous que nos intérêts civils étant menacés par cette remise en liberté, nous sollicitons de subordonner cette remis en liberté au paiement de la petite somme de 100 milliards de francs guinéens. Ce n’est pas une fantaisie parce que s’il recouvre sa liberté, les 100 milliards lui seront restitués. Si c’est le cas contraire, je pourrai puiser dans ça pour commencer à construire des écoles, des hôpitaux et réparer un peu les préjudices qui ont été causés par le prévenu à l’Etat. S’il se soustrait de la justice, on pourra au moins se consoler de ça. Ce n’est pas une création ni une invention de la partie civile’’, a argué M. Lamah.

Salimatou BALDE, pour VisionGuinee. Info

00224 662 78 58 57/salimbalde91@gmail.com

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