[dropcap]D[/dropcap]ans une déclaration commune rendue publique  samedi 28 mars, des organisations de la société civile guinéenne ont mis en place un cadre de concertation permanent dénommé ‘’synergie d’actions pour la paix en Guinée’’. Lors d’une rencontre à l’Institut national pour la recherche et l’animation pédagogique, les activistes de la société civile ont lancé un cri alerte face à  l’évolution sociopolitique du pays.

Cette synergie d’actions pour la paix en Guinée est mise en place afin de créer un esprit d’échanges, d’analyses et de propositions en vue de jouer le rôle d’interface entre les acteurs du processus électoral d’une part, et d’autre part la promotion du dialogue, a dit Ansa Diawara, vice-président de la Coalition Nationale des Organisations de la Société Civile Guinéenne (CONASOG).

Il ajoute qu’il y a en Guinée une  nécessité de consolider la jeune démocratie guinéenne par la culture citoyenne et le respect des droits des humains. Le coordinateur de la Convergence des jeunes leaders pour la paix et la démocratie (COJELPAID) a fait remarquer que depuis l’annonce de la tenue des élections par la CENI, le climat social et les divergences politiques prennent des proportions inquiétantes.

Pour Abdoul Sacko, l’effet ce nouveau bras fer risque de compromettre le processus de démocratisation en gestation dans notre pays. Face à cette situation, la société civile ne peut rester les bras croisés avant d’appeler  la classe politique à la responsabilité face à l’intérêt supérieur de la nation, a-t-il dit.

 ‘’Nous appelons au respect des dispositions prévues par la loi en matière électorale, à l’engagement des formations politiques et des leaders afin d’éviter toutes formes d’apologie de la société civile’’, a ajouté M. Sacko.

 Face à l’impasse politique, la société civile guinéenne promet de rester mobilisée, déterminée et engagée pour rencontrer tous les acteurs politiques, institutions républicaines, leaders religieux et partenaires au développement en vue d’échanger pour trouver des solutions afin d’aller à des élections apaisées.

 Sidy BAH, pour VisionGuinee.Info

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