L’ancien président de la transition, le capitaine Moussa Dadis Camara, appelé à la barre ce lundi 5 décembre pour livrer sa part de vérité dans l’affaire du massacre du 28 septembre 2009, a pour des raisons de santé déclaré qu’il n’est pas en mesure de tenir les débats devant les juges du tribunal criminel de Dixinn. 

L’ancien chef de la junte n’a pas daigné dire au juge de quoi il souffre.Le procès a été renvoyé au 12 décembre prochain. Extraits ! 

“Monsieur le président, Avec tout le respect que j’ai pour votre auguste tribunal, j’ai déjà informé le directeur de la garde pénitentiaire et le médecin-chef de mon état de santé. Depuis un très bon moment, je souffre. Mais si vous m’obligez, je ne suis pas au-dessus de la loi, je pourrais essayer d’être à votre entière disposition. Mais en toute sincérité, je ne me sens pas bien. Mais je m’en remets à votre sagesse, je n’ai pas de choix. Mais je ne suis pas en mesure de tenir les débats. 

Ce serait de l’incertitude. Si depuis plus de 13 ans, je me suis battu corps et âme jusqu’à ce que je sois devant votre auguste tribunal, peut-être dans les jours à venir par la grâce de Dieu, je serai là devant vous pour livrer ma part de vérité. Mais vous dire que ça sera dans un ou je jours, je ne suis pas un homme qui aime mentir. Dès lors que je vais me rétablir, je suis le plus pressé en toute sincérité.

J’ai des problèmes de santé. Monsieur le président, avec tout le respect que je dois au tribunal, je ne suis pas en forme en toute sincérité. Si dans moins d’une semaine, je peux être là, je serais là. Mais vous dire une date, je ne suis pas Dieu”. 

Djiwo BARRY, pour VisionGuinee.Info

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