[dropcap]A[/dropcap]lpha Condé a accédé à la magistrature en 2010. Le président de la République, réélu en 2015, peine à organiser les élections communales contrairement à ses homologues de la Côte d’Ivoire, du Mali ou encore du Sénégal. Cellou Dalein Diallo, chef de file de l’opposition, impute la responsabilité de la non organisation des communales au pensionnaire de Sékhoutouréyah.

‘’On ne peut attendre jusqu’en 2018 pour aller aux élections communales’’, a dit la figure de proue de l’opposition dans l’émission les Grandes Gueules, ce lundi. Pour le principal opposant au régime d’Alpha Condé : ‘’On doit se poser la question de savoir pourquoi la Guinée n’arrive pas à organiser ces élections. C’est tout simplement parce qu’il n’y a pas de volonté politique’’.

‘’Depuis 2011, on se bat, on a signé des accords dans lesquels des échéances précises ont été fixées pour l’organisation des élections locales. Voulez-vous qu’on attende encore jusqu’en 2018 ?’’, s’interroge l’ancien Premier ministre.

Le leader de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) souhaite que la presse se mobilise pour le respect des lois de la République. ‘’Ce n’est pas simplement une question d’organisation des élections’’, précise Dalein.

Selon le candidat malheureux à la présidentielle de 2010 et celle de 2015, les accords politiques sont signés pour désamorcer les différentes crises que le pays a connues. ‘’Si on veut préserver la paix, la détente,  la décrispation, il faut respecter les accords politiques’’, dit-il au pouvoir Alpha Condé, assurant que l’opposition ‘’ne souhaite pas faire usage de son droit d’occuper les places publiques et les rues pour exiger le respect des accords politiques’’.

‘’Nous voulons que les élections locales soient organisées pour que la Guinée ait des élus locaux. On est fatigués de donner l’impression d’être roulés dans la farine’’, peste Cellou Dalein Diallo, furieux.

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info

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