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Dalein apporte son soutien aux guinéens expulsés de Mauritanie : “ils souffrent, il y a des bébés et des femmes, c’est pitoyable”

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Le président de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) s’est rendu, hier jeudi 24 avril, à Rosso, frontière sénégalo-mauritanienne, pour témoigner de sa solidarité envers les guinéens qui vivent dans des conditions précaires depuis trois mois, dans l’espoir de pouvoir regagner leur pays.

Ils sont plus de 300 guinéens actuellement expulsés de Mauritanie et bloqués à la frontière sénégalo-mauritanienne. Parmi eux, des femmes, dont certaines enceintes ou allaitantes, des enfants visiblement amaigris et des personnes âgées, selon le constat du leader de l’UFDG.

Face à cette détresse, Cellou Dalein Diallo a tenu à exprimer son soutien à nos compatriotes.

“Nous sommes venus vous marquer notre soutien. On fera ce qu’on peut”, a-t-il déclaré, reconnaissant toutefois les limites de son action en tant que simple parti politique. “C’est difficile, nous ne sommes pas un État. Nous sommes peinés de voir des compatriotes, des jeunes comme vous, dans cette situation difficile. C’est pourquoi, nous sommes venus vous exprimer, comme je le dis, notre soutien et vous encourager à faire preuve de davantage de courage”.

Le leader de l’UFDG a ensuite souligné le désespoir de ces jeunes partis en quête d’une vie meilleure et aujourd’hui confrontés à cette épreuve.

“Vous êtes jeunes, vous avez une robuste force de travail, vous cherchez à travailler, vous n’avez pas trouvé du travail. Maintenant, vous êtes dans l’aventure. Je souhaite qu’Allah le Tout-Puissant vienne à votre soutien”, a exprimé Cellou Dalein Diallo.

Visiblement ému par les témoignages de souffrance, l’ancien Premier ministre a ajouté que “j’ai vu les gens de l’autre côté. Ils souffrent, il y a des bébés. Il y a des femmes, c’est pitoyable”.

Cellou Dalein Diallo rappelle que “j’ai toujours dit que, lorsque je vois un être humain souffrir de faim, de douleur, d’humiliation, je ne demande pas à quelqu’un d’autre. Je me mets à sa place et je ressens sa douleur. Si je peux le libérer, par ma main, par ma poche, par mes réseaux, par mes relations, je le ferai parce que je suis croyant. Même si la personne n’est pas reconnaissante, Dieu le comptabilisera”.

Il a saisi cette occasion pour rappeler à nos compatriotes les liens fraternels qui unissent les guinéens et la nécessité de la solidarité face à l’adversité.

“On a quitté 6h à Dakar. On est venus pour vous voir et vous dire qu’on est des frères. C’est Dieu qui l’a voulu. Parce que personne d’entre nous n’a choisi d’être guinéen. Nous sommes tous nés et on a trouvé qu’on est guinéens. On a l’obligation d’être solidaires les uns avec les autres. Parce que ce qui vous arrive peut nous arriver. Je suis bien placé pour savoir que les difficultés arrivent parfois, au moment où on ne s’y attend pas. Mais il faut s’armer de courage et continuer de lutter. Parce que Dieu aime ceux qui luttent”, a-t-il conseillé.

Pathé BAH, pour VisionGuinee.Info

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