[dropcap]L’[/dropcap]adoption d’une nouvelle loi sur la Commission électorale nationale indépendante (CENI) fait couler beaucoup d’encre et de salive. Le nombre de membres de l’institution passe de 25 à 17 dont 2 désignés par les organisations de la société civile ; 1 par l’administration ; 7 par la mouvance présidentielle et 7 de l’opposition.
Désormais, les partis politiques habilités à désigner des commissaires à la CENI doivent avoir participé aux deux dernières élections nationales (législatives et présidentielle) précédant la mise en place de l’institution et disposer d’au moins deux députés à l’assemblée nationale.
Selon le chef de file de l’opposition, avant son adoption, ‘’il y a beaucoup de discussions à l’hémicycle. Il y a des dispositions sur lesquelles l’opposition était réservée. Mais c’est un consensus. Il fallait qu’il y ait une loi qui doit être votée’’.
Cellou Dalein Diallo assure que son adopte résulte d’un ‘’consensus qui comporte des avancées et parfois, quelques petites faiblesses. Mais c’est comme ça la vie. On ne peut pas obtenir tout’’.
L’ancien Premier ministre affirme que l’opposition avait ‘’introduit à l’assemblée nationale une proposition de loi sur une CENI semi-technique. Mais nos partenaires ne le souhaitaient pas. Donc, on a fait des concessions pour avoir enfin cette CENI’’.
Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info
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