[dropcap]C[/dropcap]es dernières semaines, l’opposition, sa mouvance politique, a multiplié les manifestations pour contraindre le pouvoir de publier les ‘’vrais résultats’’ du scrutin du 4 février.

Le camp présidentiel soupçonne le chef de file de l’opposition, Cellou Dalein Diallo, d’avoir un agenda caché. L’ancien Premier ministre et challenger principal d’Alpha Condé est accusé de vouloir semer le désordre dans le désordre en mettant des bâtons dans les roues du pouvoir en place.

Ce dernier rejette en bloc les accusations qui le visent et assure sa défense : ‘’C’est le pouvoir qui veut créer l’anarchie dans la mesure où il a instrumentalisé les Commissions administratives de centralisation des votes pour s’octroyer des victoires qu’il n’a eues dans les urnes’’.

Le président de l’UFDG dit détenir des résultats issus des urnes sur la base de procès-verbaux de bureaux de vote. ‘’Nous avons introduit des recours auprès des tribunaux qui, sous l’effet de l’intimidation et de la corruption, ont validé cette fraude’’, se plaint-il.

Cellou Dalein Diallo affirme qu’il n’est pas plus question d’accepter  la fraude électorale. ‘’Je prépare 2020. Je ne veux pas que les citoyens guinéens comprennent que lorsqu’ils ont voté, on peut leur prendre leurs suffrages sans que nous puissions défendre leurs votes’’, avance-t-il, estimant qu’en 2015, lors de la présidentielle, ‘’c’était exactement la mémé chose avec le coup KO. En 2010 et 2013 aussi. On ne peut plus accepter cela’’.

Ciré BALDE, pour VisionGuinee.Info

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