[dropcap]L’[/dropcap]accord politique du 12 octobre se heurte à des obstacles. L’opposition estime que les différents points contenus dans ledit accord peinent à être appliqués malgré l’engagement du président de la République de faire respecter les conclusions du dialogue. Pour le chef de file de l’opposition, Alpha Condé est le principal responsable de cette situation.

Cellou Dalein Diallo, qui a eu un tête-à-tête vendredi avec le président de la République, déclare : ‘’Je n’ai pas manqué, lors de notre rencontre, de lui dire que c’est lui qui est responsable. On ne peut pas dire que la CENI n’organise pas les élections depuis 6 ans et que ce n’est pas la faute du président’’.

Il affirme qu’Alpha Condé, garant du fonctionnement de toutes les institutions, devrait pouvoir interpeller la CENI ou la dissoudre si cette dernière n’est pas à la hauteur des missions qui lui sont confiée par la loi.

Le chef de file de l’opposition compte user de tous les droits légaux pour obtenir l’application de l’accord du 12 octobre. ‘’Nous allons exiger le respect de cet accord. Nous sommes prêts à reprendre les marches pacifiques puisque la loi nous l’autorise’’, prévient Cellou Dalein Diallo de passage lundi dans les Grandes gueules.

Selon l’ancien Premier ministre, lors du dialogue de 2016, les différents acteurs politiques avaient donné leur accord pour que l’actuelle CENI organise les élections locales en février 2017 sans réviser au préalable le fichier.

Et puisque la CENI se disait prête, avant l’ouverture du dialogue, à organiser les communales le 18 décembre 2016, Dalein estime qu’il n’y a pas de raison cette même institution ne soit pas prête à le faire au plus tard le 31 juin 2017.

Djiwo BARRY, pour VisionGuinee.Info
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