[dropcap]L[/dropcap]e chef de file de l’opposition, Cellou Dalein Diallo, a dénoncé mercredi le deux poids deux mesures des autorités publiques dans le débat autour du projet d’une nouvelle constitution.
Cellou Dalein Diallo, au sortir d’une plénière avec ses pairs de l’opposition, a déploré l’attitude des autorités du pays. Il fait remarquer que ‘’ceux qui veulent exprimer leur opposition au projet d’Alpha Condé sont arrêtés, maltraités, jugés et condamnés, comme ce fut le cas à Kindia’’.
Par contre, souligne l’ancien Premier ministre, ‘’les promoteurs du 3e mandat ont toute la liberté d’organiser des meetings, de faire des marches, d’avoir des pancartes et banderoles. Personne n’est interpellée’’.
‘’Dès que l’opposition ou le front national pour la défense de la constitution s’exprime, nos militants et sympathisants sont arrêtés, jugés et condamnés. On ne frappe pas ceux qui veulent soutenir ce coup d’Etat constitution alors qu’on devrait les arrêter et les mettre en prison’’.
Pourquoi ? ‘’Parce que la constitution. Ils ne peuvent pas demander une violation de la constitution. Mais au nom de la liberté d’expression, ils le font’’, martèle-t-il, précisant que ‘’nous, quand on s’exprime, on arrête des gens, on les bastonne et emprisonne. C’est ça Alpha Condé, hélas. Avec lui, la loi n’est appliquée que lorsqu’elle arrange ses intérêts’’.
Pathé BAH, pour VisionGuinee.Info
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Ni AC ni même les plus virulents promoteurs du 3e mandat ne se donneront la peine de contester ces constats et dénonciations de la manière intolérable dont fonctionnent nos forces de l’ordre et nos institutions judiciaires sous la gouvenance d’AC.
Mais que pouvait-on attendre d’un pouvoir RPGiste en Guinée, auquel CDD et la direction de l’UFDG ont montré largement qu’ils pourraient même génocider toute la communauté peule, sans risquer des réactions de colère ou d’indignation de ses élites, surtout ?
Rien visiblement, si ce n’est ces éternelles gérémiades d’un leader de principal parti d’opposition dans un Etat dont le fonctionnement a tout de ce que l’on qualifie habituellement « d’Etat voyou ».
Le malheur pour Cellou et lufdg c’est que les dirigeants du parti sont à 99% ressortissant d’une même région la moyenne guinée. Ça complique la gestion future d’un pays.
Alpha était sur la même direction au départ mais plus vite il a corriger en rassemblant les 4 régions de la guinée et ça marché.
Cher Mo Sylla,
Je crains que votre probable appréhension de voir un jour la Guinée dirigée par un « ressortissant de la Moyenne Guinée » ne vous joue quelques mauvais tours.
Car votre chiffre de 99% relève sûrement d’une erreur de frappe, ou d’une méconnaissance totale de la réalité des structures d’organisation de l’UFDG.
Et dans cette seconde hypothèse, vous verrez à l’appui de la composition de sa direction ci-listée à quel point votre affirmation chiffrée est fantaisiste.
Président: Cellou Dalein Diallo
vice-président chargé des relations extérieures et de la communication: Cherif Bah
vice-président chargé des affaires sociales et juridique: Fode Oussou Fofana
vice-président chargé des affaires économiques et du développement: Kalemodou Yansane
vice-présidente chargée de l’Education et de la Culture: Ann Marie Tofany
vice-président chargé des affaires politiques: Bano Sow
Secrétaire général du parti: Aliou Condé
Je ne suis pas membre de l’UFDG ou de tout autre parti politique guinéen du reste, mais je crois savoir que de ces 7 principaux responsables actuels ci-énumérés, seuls CDD, Chérif Bah et Bano Sow sont ce que vous appelez des « ressortissants de la Moyenne Guinée »: soit un chiffre plus raisonnable de 43% (…)
Je vous inviterai donc plutôt à ne surtout pas rater le départ du train de l’avenir sociopolitique normal de la Guinée qui partira bien un jour de Conakry pour Labé via les beaux paysages de Coyah, Kindia, Mamou, Dalaba et Pita. (lol)