[dropcap]C[/dropcap]andidat à l’élection présidentielle, Cellou Dalein Diallo croit dur comme fer en ses chances d’accéder cette fois-ci à la magistrature suprême du pays. Le leader de l’Union des forces démocratiques de Guinée ‘(UFDG) assure que ses compatriotes sont loin d’être satisfaits des 10 ans de gouvernance d’Alpha Condé.

L’ancien Premier ministre affirme que son parti est déterminé à mener une campagne apaisée pour apaiser sa victoire au pouvoir du 18 octobre prochain.

‘’Les violences ne sont pas des choses que l’UFDG souhaite. Nous avons toujours appelé au calme. En 2010, j’ai gagné les élections. C’est au nom de la paix que j’ai renoncé à ma victoire. Parce que les tensions de nature ethnique créées par Alpha Condé et entretenues à l’époque par le gouvernement de la transition étaient telles que si je refusais les résultats proclamés par la cour suprême, le pays risquait de sombrer dans des violences et aller vers la guerre civile’’, a confié Dalein à France 24 et RFI.

Il dit avoir accepté les résultats du scrutin alors que ‘’j’avais 44% au premier tour, Alpha n’avait que 18%. Ce rapport de force n’a pas beaucoup changé, mais suffisamment pour lui permettre de me battre dans une élection’’.

Ce qui l’amène à dire qu’aujourd’hui, ‘’Alpha Condé ne peut pas avoir les 18% qu’il a eus en 2010. La population n’est pas du tout satisfaite’’.

Dans une déclaration publiée le 7 octobre, le Haut-commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH), Michelle Bachelet a fait le 7 octobre, a dénoncé les discours de haine et d’incitation à la violence.

Tenant compte de l’histoire de la ‘’violence intercommunautaire’’ en Guinée, elle s’est dit ‘’profondément préoccupée par une rhétorique aussi dangereuse de la part des responsables politiques qui pourrait, dans certains cas, constituer une incitation à l’hostilité, à la discrimination ou à la violence’’.

Abdoulaye Bella DIALLO, pour VisionGuinee.Info

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