[dropcap]L[/dropcap]e président de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) a, au terme d’une plénière de l’opposition, fait la morale vendredi à des journalistes présents vendredi au QG de son parti. Cellou Dalein Diallo estime que la presse n’a pas ‘’suffisamment’’ soutenu l’opposition dans les différentes revendications qu’elle a faites pour la tenue les élections locales.
‘’Je vais interpeller un peu la presse. Il faut que vous posiez des questions à qui de droit. Dans ce pays, le mandat des élus locaux est échu depuis décembre 2010. L’opposition a tout fait pour obtenir l’organisation des élections locales. Vous êtes témoins’’, déclare le chef de file de l’opposition en guise d’introduction.
Et de poursuivre : ‘’J’aime rappeler que les ivoiriens n’ont pas eu besoin de manifester, de se faire interpeller par la communauté internationale pour organiser à date toutes les élections. Le président Ouattara a été installé bien après le président Condé, mais il a organisé les élections à date (…). Le Mali en guerre a organisé des élections locales dans des conditions très difficiles parce qu’une partie du territoire n’était pas sous contrôle de l’administration centrale’’.
Depuis 2011 en Guinée, note Dalein, ‘’nous sommes en train de demander l’organisation des élections locales. Lors du dialogue de 2013, le gouvernement et la CENI se sont engagés à organiser ces élections avant le 31 mars 2014. C’est écrit noir sur blanc dans l’accord et visé par les représentants de la communauté internationale. En 2015, on a suspendu notre participation à l’assemblée et repris les manifestations pour exiger que les locales soient organisées par la présidentielle. Là aussi, vous étiez présents’’.
Les manifestations politiques de l’opposition ont été ‘’réprimées’’ dans le sang, fait-il remarquer, accusant le pouvoir d’Alpha Condé d’avoir ‘’refusé’’ d’organiser les élections locales alors que ‘’le budget avait été voté, l’assistant technique recruté et payés’’.
‘’Tout était prêt, mais Alpha Condé a décidé ne pas organiser les locales avant la présidentielle’’, regrette la figure de proue de l’opposition qui fait des reproches aux journalistes : ‘’Vous ne nous avez pas suffisamment soutenus. Lorsqu’on défend le droit, il faut que la presse aussi soutienne l’opposition, pas dans tout ce qu’elle fait. Mais nous avons besoin que les lois soient appliquées dans ce pays. Il faut que vous-mêmes vous puissiez interpeller qui de droit’’.
Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info
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donc la presse aussi doit aider les opposants a barricader les routes , bruler les plneus, saccager les stations d essences et jetter des cailloux sur lwa paisibles citoyens de conalry.