[dropcap]L[/dropcap]e président de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) reproche à la communication internationale en général et à la France en particulier d’avoir fermé les yeux sur les nombreux cas de violations des droits de l’homme commis par le régime d’Alpha Condé.

Pour Cellou Dalein Diallo, qui s’est confié à Jeune Afrique, ‘’on ne peut pas dire que la France a été très sévère avec Alpha Condé’’ quand ce dernier a décidé de s’octroyer un troisième mandat présidentiel.

Si la France ‘’n’a pas adressé de félicitations et n’a fait que prendre acte de son élection’’, l’ancien Premier ministre se demande ce que l’Hexagone a fait à ‘’l’égard des nombreuses violations des droits humains ?’’

Il rappelle à nos confrères qu’il ‘’y a eu près de 150 morts, abattus à bout portant, dont 37 ont été enterrés nuitamment, dans la forêt, à Nzérékoré. On n’a pas suffisamment entendu la communauté internationale par rapport à ces crimes’’.

Aujourd’hui, lance-t-il à la France, ‘’nous attendons qu’elle accompagne la transition, après les condamnations de principe émises lors du coup d’Etat’’.

L’ancien chef de file de l’opposition estime que le retour à l’ordre constitutionnel doit être encadré et favorisé grâce à des financements, de l’assistance technique pour l’organisation des élections ou le CNT qui doit élaborer des lois relatives au code électoral, à la commission électorale.

Salimatou BALDE, pour VisionGuinee.Info

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