Absent du pays depuis près d’un an, Cellou Dalein Diallo assure qu’il entend, depuis l’étranger, tous les cris de ‘’désespoir et de révolte’’ qui s’élèvent à travers la Guinée pays.
Le président de l’UFDG a tenu à exprimer, à ‘’chacune des victimes de l’arbitraire et des innombrables injustices’’, sa compassion, son soutien et toute sa solidarité, tout en rappelant que ‘’la force a ses limites dans le temps. Ce temps qui panse toutes les blessures et répare les injustices’’.
Après avoir soutenu le coup d’Etat du 5 septembre, Dalein assure que ‘’nous ne pouvons pas combattre une tyrannie et la remplacer par une autre, alors que notre mémoire est douloureuse du lourd tribut subi par nos militants et de tous les sacrifices consentis par tous nos concitoyens pour que chacun de nous vive en homme libre dans un pays libre’’.
Il indique aux guinéens que ‘’ce n’est pas le moment de baisser les bras ou de relâcher les efforts face à tous les obstacles et les infortunes de la lutte politique. Ne sont définitivement vaincus que ceux qui renoncent à la lutte. Seuls les peuples résignés à leur sort subissent la fatalité de l’oppression et de la violence’’.
Il salue la mémoire des martyrs de n’’otre lutte démocratique qui sont morts pour la Guinée’’ avant d’exprimer sa solidarité et son soutien aux acteurs politiques et de la société civile qui sont ‘’arbitrairement privés de liberté dans l’unique but de faire taire toutes les voix discordantes’’.
‘’Les mêmes raisons expliquent la mise sous contrôle judiciaire de plusieurs de nos cadres parmi les plus valeureux. Toutes ces victimes de la répression politique et de la violence d’Etat auront droit à la justice. D’autant que l’impunité ne peut plus être garantie pour personne à notre époque : la conscience du monde refuse le règne de la terreur et de l’arbitraire’’, souligne Dalein.
Il prévient aux tenants du pouvoir que ‘’le procès du 28 septembre, qui se déroule sous nos yeux et qui est suivi partout dans le monde, est un avertissement éloquent pour tous ceux qui ont la tentation de confisquer le pouvoir par la force ou par la ruse et de priver ainsi le peuple de son droit de choisir ses dirigeants. Une telle voie est sans issue, sans honneur, ni gloire’’.
Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info
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