Ultimate magazine theme for WordPress.

Dalein : ‘’Nous ne nous battons pas contre un homme…’’

2

[dropcap]L[/dropcap]e chef de file de l’opposition a rappelé à ses partisans le sens du combat qu’il mène. Cellou Dalein Diallo dit ne pas lutter contre un homme, mais contre des pratiques qui font que le pays peine à se développer.

‘’Nous ne nous battons pas contre un homme ou contre un parti. Nous nous battons contre des pratiques qui sont contraire à la loi et qui gênent l’épanouissement des citoyens et citoyennes de notre pays’’, explique-t-il aux militants et sympathisants de l’UFDG.

‘’Le combat que nous sommes en train de mener pour une solution juste et équitable dans le contentieux électoral, n’est pas pour avoir 2 ou plusieurs sièges dans les conseils communaux’’, précise l’ancien Premier ministre.

‘’Ce n’est pas un combat pour prendre le contrôle de quelques quartiers. C’est un combat contre la fraude. Nous ne voulons plus que le vote des citoyens soit détourné, falsifié ou annulé injustement pour donner des avantages à un parti futile qui est le parti présidentiel’’, soutient Dalein.

‘’Nous voulons une démocratie réelle pour notre pays. Nous voulons un Etat de droit qui traite tous les guinéens au même pied d’égalité indépendamment de leur appartenance politique ou ethnique. Nous voulons une Guinée où les droits humains sont respectés, où la fraternité entre les fils du pays est défendue en particulier par l’Etat’’, argumente-t-il.

Il estime qu’avec Alpha Condé, ‘’toutes ces valeurs sont bafouées. C’est pourquoi, l’UFDG restera debout jusqu’à ce que ces valeurs soient respectées dans notre pays’’.

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info

00224 666 905 416/boussouriou.bah@visionguinee.info

Place this code at the end of your tag:
2 commentaires
  1. Kobolé à bira nagaè dit

    J’espère qu’ils comprenent tes propos, et surtout soutenire l’ oposition et UFDG pour le bien du pays et ses habitants.

  2. I. Mb. SOW dit

    « Nous ne nous battons pas contre un homme ou contre un parti. Nous nous battons contre des pratiques qui sont contraire à la loi et qui gênent l’épanouissement des citoyens et citoyennes de notre pays. »
    Il est difficile de croire que cette désespérante phrase a été prononcée par le leader d’un parti dont les jeunes partisans constituent les principales cibles de la barbarie des forces de l’ordre guinéennes, depuis ne serait-ce que le 28 septembre 2009.
    Si CDD allait interroger les 96 jeunes victimes innocentes qui ont été ethniquement ciblés et assassinés dans des manifestations de rue pacifiques et légales de l’opposition républicaine depuis 2011, ceux-ci le renverraient sûrement à la lâcheté de ses propos: de tels raisonnements politiques ne sont pas seulement honteux et irresponsables, mais ils sont surtout naïfs et improductifs stratégiquement parlant. En effet, comment vouloir dissocier confusément les pratiques ethnicistes d’un pouvoir, des principaux dirigeants qui les conçoivent et les font exécuter ? Dans le contexte sociopolitique guinéen, cela relève ne relève que d’une hérésie d’opposition de vouloir continuer à faire ami-ami avec les tenants d’un pouvoir RPGiste qui refuse jusqu’à la moindre enquête judiciaire aux propres victimes de leur politique répressive ? Car, si ce n’est que le compte bancaire du chef de file de l’opposition qui en sortira ainsi probablement promis à un certain avenir, les Guinéens avisés savent qu’ils pourront d’ores et déjà se faire à l’idée d’une présidence à vie d’AC. Et à ce prix-là, il serait plutôt judicieux d’arrêter ces stériles manifestations de rue, si coûteuses en vies d’enfants d’autruis (…)

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Suivez nous sur les Réseaux sociaux !

Cliquez sur les boutons ci-dessous pour suivre les dernières actualités de VisionGuinee.info