En tournée à l’étranger depuis plusieurs mois, le président de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) continue de mobiliser ses militants et sympathisants. En Italie où il a tenu un meeting ce weekend, Cellou Dalein Diallo a lancé des piques à ses détracteurs. 

‘’En 2020, beaucoup de gens ont été induits depuis 2010 pour qu’ils quittent l’UFDG. Mais à l’intérieur, le parti a su régler. Les gens ont compris qu’ils ont été induits en erreur. On disait en 2010 : ‘si vous votez Dalein, il y aura ça et ça’. Ce sont des histoires’’, indique Dalein à ses partisans.

C’est pourquoi, souligne-t-il, une fois au pouvoir, ‘’nous avons la mission d’unir, de rassembler tous les guinéens (…). On ne demandera pas qui vient de telle ou telle autre région. Tant qu’on ne fera pas ça, le pays sera dans un risque d’instabilité et de violences. Seule la justice et l’égalité des chances doivent prévaloir’’.

Selon l’ancien Premier ministre, ‘’on a aujourd’hui peur de l’UFDG, on est en train de vilipender son leader. Il n’y a pas ce qu’on n’a pas dit parce qu’on n’a pas pu à neutraliser son parti. Notre résistance, les gens ne réalisent pas. Pendant 10 ans, on a tué, détruit des maisons et emprisonné des gens. Je ne suis pas en train de me victimiser’’.

Mais, renchérit-il, ‘’c’est la peur de la machine électorale de l’UFDG, sa capacité de mobilisation. Actuellement, les gens nous regardent, certains par appréciation, d’autres par jalousie. Pourtant, on ne donne pas le transport à quelqu’un pour venir. Vous pensez qu’il y en a deux en Guinée. Vous pensez qu’en Afrique, il y a un parti qui peut sortir dans la capitale 1 500 000 militants pour faire une marche pacifique autorisée ? Donc c’est votre confiance qui fait la force du parti’’.

‘’Maintenant, ils font tout pour dire que cette confiance, c’est pour une région. C’est faux. J’ai vu la réception à laquelle j’ai eu droit à Nzérékoré.  Et nous sommes en train de faire tout pour être dignes de cette confiance une fois au pouvoir au point que certains qui étaient opposés disent qu’ils ont eu tort’’, rassure-t-il.

‘’Si c’était l’UFDG et moi qui étaient investis en 2010, aujourd’hui, on allait avoir une bonne gestion des infrastructures. Parce que j’avais déjà un schéma’’, ajoute-t-il.

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info

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