[dropcap]D[/dropcap]epuis Paris, le vice-président de l’UFDG a reproché à son parti de n’avoir pas fait assez pour le cas des exilés politiques et détenus dans l’affaire du 19 juillet 2011.

“Je constate aujourd’hui que même lorsqu’il y a des perspectives d’amnistie pour l’ensemble des détenus politiques et pour les exilés, c’est mon camp, qui en principe aurait dû être en première ligne pour ce combat, c’est à ce niveau-là que les gens rechignent et se posent des questions”, explique Bah Oury.

Visé par cette critique, le chef de file de l’opposition Cellou Dalein Diallo a répondu à l’ancien ministre de la Réconciliation nationale sous Lansana Conté : “Tout le monde sait qu’on s’est battu, au sein de l’ UFDG, pour le retour au pays des exilés politiques et la libération des détenus politiques”.

Le numéro deux de l’UFDG a annoncé la semaine dernière son retour imminent en Guinée. Par la grâce de Dieu, dans peu de temps, je rentrerai en Guinée”, déclarait Bah Oury lors d’une rencontre à l’Assemblée nationale, qui prévient que : “Les dirigeants qui s’éternisent et qui croient qu’ils peuvent se permettre tout ce qu’ils veulent, ça aussi, ça va changer d’abord à l’intérieur des formations politiques”.

Et Dalein de rétorquer qu’il attend de voir les moyens que celui-ci va utiliser. Car, dit-il à Nouvelles de Guinée, “il y a eu un congrès. Il était candidat, ça n’a pas marché. J’ai été élu pour 5 ans à la tête du parti”.

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info

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