[dropcap]D[/dropcap]ans son discours prononcé samedi lors de la clôture du congrès de son parti, Cellou Dalein Diallo a fait le procès du régime du président Alpha Condé. Parlant du chef de l’Etat, le candidat malheureux à la présidentielle de 2010 s’inspirant de la citation d’Antoine de Rivarol, a rappelé que “c’est un terrible avantage que de n’avoir rien fait, mais il ne faut pas en abuser”.
Le chef de file de l’opposition, faisant allusion à Alpha Condé, indique “quelqu’un qui fut dans une autre vie opposant historique, avant qu’il n’accède au pouvoir par hasard et par miracle avait pour fierté de n’avoir jamais été au service de sa nation”. Cet homme politique, illustre Dalein, “nous a toujours reprochés d’avoir donné le meilleur de nous-mêmes à notre pays, comme devrait le faire tout patriote et homme responsable”.
Mais, lance l’ancien Premier ministre, “si nous, nous n’avons pas réussi dans tout ce que nous avons entrepris, lui, il échoue dans tout ce qu’il entreprend. Il est responsable maintenant de trop de malheurs des Guinéens, il a occasionné la faillite totale de notre pays”. Et avant qu’il ne soit trop tard, estime-t-il, et que l’histoire nous condamne, “nous devons nous mobiliser pour le départ du pouvoir de Monsieur Alpha Condé qui s’accroche à l’espoir d’un second mandat que les Guinéens ne souhaitent pas lui donner”.
A quelques mois de la fin du mandat du président Condé, Cellou Dalein Diallo affirme que “notre pays a connu un recul dramatique ces cinq dernières années”. C’est pourquoi, assure-t-il, “les Guinéens ont décidé de délivrer un carton rouge à un homme dépassé par la fonction présidentielle à laquelle il n’est pas préparé, qu’il n’est pas apte non plus à exercer”.
Très remonté, il jure qu’“Alpha Condé vit dans la peur et la hantise d’une défaite inéluctable. Aussi a-t-il décidé, lui qui est devenu président par la force et la fraude, de s’y maintenir par la force et la fraude défiant une nouvelle fois notre peuple et notre démocratie”. Le chef de file de l’opposition reproche à son challenger de “refuser de respecter la loi pour l’organisation des élections dans notre pays, bafoue la constitution, en général”.
Aissatou Diallo, pour VisionGuinee.Info
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je pense que c’est méchant car la guinée à vecu 50 ans sans le courant, il faut au moins reconnaître un peu ou féliciter la venu de la chose qui a marque un guinéen.