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Dalein, Sidya, Kassory, les grands absents de la rencontre entre Bah Oury et les anciens Premiers ministres : ‘’Nous avons besoin de toutes les intelligences…’’

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Au nombre de 6, des anciens Premiers ministres des régimes politiques précédents ont rencontré ce mardi 5 mars le nouveau locataire du palais de la Colombe. A Bah Oury, ils ont annoncé leur volonté d’apporter leur contribution à la la réussite de la transition.

‘’Pour avoir géré ce pays, nous savons qu’on ne peut rien bâtir de solide sans un enracinement profond, sans une mémoire profonde. Nous avons besoin de la mémoire de ceux qui ont fait que nous sommes là aujourd’hui. Dans un pays, on ne peut pas faire de la politique sans savoir comment ceux qui ont eu gérée, ont géré notre communauté, comment ils ont affronté des difficultés. Ils ont des joies, des échecs et des victoires. Tout cela rentre dans le cadre de ce qu’on appelle culture politique’’, enseigne Maître Lamine Sidimé.

Avant de poursuivre : ‘’Nous devons tout faire pour que cela soit maintenu. Cela doit être porté non seulement à ceux qui gèrent aujourd’hui mais des générations futures pour amener notre pays aussi loin que possible. Parce qu’on est sur terre, on est des hommes, rien n’est parfait. Mais nous nous battons pour que nous puissions aller encore plus loin’’.

Au nom des anciens Premiers ministres, il n’a pas manqué d’exprimer à prêter main forte à Bah Oury.

‘’M. le Premier ministre se bat, nous sommes à sa disposition. Nous sommes prêts à apporter notre concours pour que sa mission de coordination de direction du gouvernement, qu’il puise l’assumer avec bonheur’’, s’engage Maître Lamine Sidimé.

‘’Il nous a dit que nous avons des expériences, il sait qu’il a été chargé d’une mission extrêmement importante et il sait que nous avons besoin de mettre toutes les énergies, les intelligences ensemble pour pouvoir avancer. Il s’agit d’avancer pour la communauté nationale, la Guinée. Ce n’est ni pour X ou Y. C’est pour la communauté. Et pour cette communauté, plus il y a de l’intelligence, plus il y a de la force. Nous avons besoin d’être unis. Et nous avons des possibilités chez nous. Mais ces possibilités tiennent compte de la capacité de notre cerveau à nous mettre ensembles’’, souligne Me Sidimé.

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info

00224 622 98 97 11/ boussouriou.bah@visionguinee.info

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