A un an de la fin de la transition, le président de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) ne croit pas à la tenue des élections pour un retour rapide à l’ordre constitutionnel. Cellou Dalein Diallo appelle à une forte implication des partenaires dans le processus transitoire en cours.
‘’S’ils ont un fichier qui reflète fidèlement le corps électoral guinéen, les guinéens qui sont à l’étranger ou autres, on n’a pas de problème, on va applaudir. Mais on ne voit pas que cela soit possible dans le délai. On le souhaite vivement. Même si on n’a pas participé au dialogue, on ne sera pas exclus (…). On ne leur fait pas beaucoup de confiance. C’est pourquoi, on aurait souhaité qu’il y ait une participation forte des partenaires techniques et financières dans le processus électoral’’, indique le président de l’UFDG.
A la question de savoir s’il croit à l’engagement de la junte de ne pas prendre part aux prochaines consultations électorales, Cellou Dalein Diallo dira dans l’émission « On refait le monde » que ‘’nous attendons de voir parce que de plus en plus, il y a de culte de personnalités, des actions populistes comme ce programme prioritaire des infrastructures. En tant que guinéens, on a d’autres commentaires qui ne sont pas de nature à rassurer. Nous observons et nous souhaitons vivement qu’ils respectent leur engament et organisent des élections inclusives et transparentes’’.
L’ancien Premier ministre fait remarquer qu’il ‘’n’y a pas de volonté politique. Le glissement était prémédité. S’il y avait un sursaut, une volonté d’éviter le glissement et d’organiser les élections dans 12 mois, il y a des solutions. Mais la volonté politique n’existe pas. La junte veut rester aussi longtemps au pouvoir. C’est ce que nous percevons et c’est ça la source de crise de confiance’’.
Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info
00224 622 98 97 11/boussouriou.bah@visionguinee.info