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Damantang Camara à propos de la manif du FNDC : ‘’Pour nous, il n’y a pas de marche prévue le 8 juillet’’

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Soutra

[dropcap]A[/dropcap]lors que la Guinée fait face à une crise sanitaire liée à la maladie à coronavirus, le Front national pour la défense de la constitution (FNDC) projette d’organiser une manifestation de rue le 8 juillet prochain. Pendant ce temps, le gouvernement, lui, s’oppose à des mobilisations de masse.

‘’Je ne pense pas qu’une mairie a été saisie pour un évènement le 8 juillet. Tant que cela n’est pas fait, pour nous, il n’y a pas de marche prévue. Maintenant s’il y en avait une, il est pratiquement impossible de faire respecter les mesures de distanciation sociale lors d’une manifestation de rue. On l’a vu dans certains pays et ça a créé d’énormes problèmes’’, a réagi le ministre de la sécurité et de la protection civile, ce mardi au cours d’une conférence de presse.

Damantang Albert Camara avant espère que ‘’la raison va l’emporter sur ceux qui prévoient de se livrer à ce genre d’activités et qu’ils vont revenir à des meilleurs sentiments. Parce que ça y va de la santé publique’’.

Son homologue de l’administration du territoire et de la décentralisation, Bouréma Condé, de renchérir en soulignant que ‘’le contexte est bien connu. L’OMS, tous les jours continue de tirer la sonnette d’alarme. Le Covid-19 est encore plus présent que jamais, le virus est loin d’être éradiqué […]. Partout où le relâchement est concédé, le mal est revenu avec plus de gravité’’,

‘’Là où nous sommes en train de dire qu’il faut respecter la distanciation, je ne vois pas comment on peut tenir une marche.  Pour le moment, nous ne parlons pas de marche’’, coupe-t-il court.

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info

00224 666 905 416/boussouriou.bah@visionguinee.info

Soutra
1 commentaire
  1. I. MB. SOW dit

    C’est simplement à se demander comment on pourrait qualifier ces interviewers qui recueillent des balivernes dilatoires de ces ethno-ministrons, sans même se soucier de faire une allusion aux manifestations de rue qui viennent de se dérouler successivement dans la ville de Kankan les 22 et 29 juin courant.

    Il serait temps que les Guinéens avisés, et tout particulièrement les Peuls qui ont été réduits en sous-citoyens, s’emploient à montrer à ces voyous criminels en col blanc, que la vie d’un Malinké n’est en rien plus précieux que celle d’un Guinéen issue d’une autre ethnie. Et trop c’est trop !

    Le 8 juillet, si les forces de tueries de l’Etat-RPG/AEC touchent aux cheveux d’un seul manifestant de rue, cela équivaudra à une déclaration de la guerre civile que le sanguinaire MAK et son clan de pilleurs ethno-régionalistes ont planifiée de longue date, comme on le sait.

    Pour le FNDC et les partis politiques d’opposition crédibles, la réussite de l’impérieuse dynamique de lutte pour sauver la Nation et la légalité républicaine, sera au prix de ce sursaut patriotique. Le MAK doit ainsi être dégagé au plus vite, pour notre chère Guinée trouve enfin ses voies de progrès et de cohésion sociale, politique et économique.

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