[dropcap]L[/dropcap]a manifestation du 20 septembre a causé la mort de deux personnes. Le gouvernement a annoncé l’ouverture d’une enquête pour élucider les circonstance du décès d’Ismaël Bah, qui a succombé à ses blessures par balles jeudi.

Lors d’un entretien accordé à un pool de journalistes, le porte-parole du gouvernement a été interpellé sur l’usage d’armes à feu en lieu et place d’armes conventionnelles lors des manifestations.

Selon le ministre Damantang Albert Camara, à chaque fois qu’il y a mort d’homme, le gouvernement le regrette, présente des condoléances et annonce, comme cela se doit, que la justice va ouvrir une enquête pour déterminer les différentes responsabilités.

Notre interlocuteur a reconnu qu’il existe un problème d’utilisation des armes à feu lors des manifestations. ‘’C’est vrai, il y a des armes qui sont utilisées. S’il y a eu mort d’hommes par balles, c’est bien parce qu’une arme a été utilisée’’, admet-t-il.

Par deux fois, dit-il, ‘’on a pu établir la responsabilité de ceux qui tiraient. Mais pour toutes pour les nombreuses autres fois, la justice n’a pas été capable de le faire’’.

Le porte-parole du gouvernement estime qu’il s’agit là d’un ‘’grand échec pour notre système démocratique et pénal. Il est inadmissible que des gens continuent à mourir par balles lorsqu’il y a des manifestations’’.

Ciré BALDE, pour VisionGuinee.Info

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