[dropcap]S’[/dropcap]exprimant sur les mouvements de contestations qui éclatent dans les zones minières, le patron de l’assemblée nationale a indiqué que les jeunes guinéens doivent privilégier la formation au lieu de descendre dans la rue pour se faire entendre.

‘’Nos jeunes croient que c’est dans la rue qu’ils peuvent tout avoir. Aujourd’hui, à la moindre occasion, on descend dans la rue pour casser’’, a déploré Amadou Damaro Camara, lors d’une conférence de presse qu’il a animée lundi dernier.

Il assure qu’il ‘’n’y a plus de structures de revendications ou d’expression de préoccupations. La culture de la violence est devenue monnaie courante dans notre pays’’.

Dans les zones minières, des grognes ne finissent pas. Les mouvements de contestations peuvent souvent entrainer des morts et de destructions de biens publics et privés.

Le patron de l’assemblée nationale fait remarquer que ‘’ces jeunes qui réclament de l’emploi, n’ont souvent rien appris. Ils veulent même être à la place des ingénieurs qui doivent venir d’ailleurs pour faire le travail. C’est cela la pratique dans toutes les zones minières de Siguiri, Kérouané, Kouroussa, Dinguiraye, etc.’’.

‘’Ils refusent de se former. Imaginez qu’en 2016, il y a eu 16 mille sortants des universités, une centaine seulement ont fait mathématiques. Les autres ont fait droit, sociologie, administration des affaires’’, a-t-il ajouté.

Abdoulaye Bella DIALLO, pour VisionGuinee.Info

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