[dropcap]E[/dropcap]n séjour en Guinée Forestière, le président de l’assemblée nationale multiplie les rencontres pour prôner la paix  en prélude à la présidentielle. Amadou Damaro Camara demande aux guinéens d’œuvrer pour des élections apaisées le 18 octobre prochain.  

‘’Le vivre ensemble à Kissidougou est réel. C’est une valeur qu’il faut préserver, il doit y avoir le respect mutuel. C’est ce que je ne cesse de dire surtout aux jeunes. Ça existait il y a 60 ans’’, indique le président du parlement guinéen sur la RTG.

Avant de rappeler : ‘’Le maire de Kissidougou, Lansana Beavogui, était un Toma. Le premier député de la Guinée, Yacine Diallo, c’est Bamba Sanoh qui l’ amené. Il lui a dit : ‘viens, on va faire une liste et participer aux élections’. Sékou Touré de Sankaran était le maire de Kaloum. Louis Fassou René, le Guerzé était pendant 27 ans l’élu de Kérouané. Toumaré Sangaré, c’était l’élu permanent de Gueckedou, il est de Kankan’’.

Aux dires d’Amadou Damaro Camara, ‘’c’est notre génération qui a échoué. Pourtant, les pères de la nation qui nous ont amenés à l’indépendance n’étaient pas des universitaires. Ce sont eux qui se sont battus pour nous donner l’indépendance en éveillant les consciences des guinéens’’.

‘’L’avenir appartient à Dieu. Mais le devenir est en fonction des actes que nous posons aujourd’hui’’, enseigne-t-il. Par conséquent, lance-t-il, ‘’je vous invite, vous leaders d’opinions, à cultiver cette entente. Même dans l’empire médiéval manding, on ne prenait pas quelqu’un par son nom, mais on donnait à qui pouvait le faire aux meilleurs d’entre eux. Ça c’est l’aspect social qui facile, qui est le terreau du développement économique’’.

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info

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