Le président du Conseil national de la transition (CNT) souhaite que les guinéens accompagnent le colonel Mamadi Doumbouya et le Comité national du rassemblement pour le développement (CNRD) tout au long de la période transitoire.

Dansa Kourouma assure que les autorités de la transition ne sont pas là pour faire de la politique, mais de poser les bases d’un véritable développement de notre pays.

‘’Nous ne sommes pas venus pour faire de la politique. C’est pourquoi, dans nos actions, vous vous rendez compte déjà que le président n’aime pas les mouvements de foule. Le progrès, il faut nous aider à le faire pendant cette période pour que demain, quand le soubassement est solide, même si le vent souffle, il va tenir. Donc faisons en sorte que ce le soubassement soit solide’’, indique-t-il.

‘’Il est important de resserrer les manches pour aider le président. Aider le président de la transition, c’est d’aider la Guinée à décoller sur des bases solides’’, ajoute-t-il.

Le président du CNT invite les uns et les autres à œuvrer pour l’apaisement dans notre pays et soutenir la junte dans les réformes qu’elle est en train de mener. ‘’Il faut qu’il y ait une période d’accalmie pour construire, réfléchir pour dire pourquoi ce que nous écrivons comme constitution est violée. Posons-nous cette question et aidez-nous à trouver la solution pour que désormais, quand on dit constitution, que personne n’ose la toucher’’, recommande Dansa Kourouma.

‘’Quand on prend le Ghana, là-bas, on n’ose pas parler de révision de la constitution. Même si tu es le président le plus acclamé, tu n’oseras pas le faire. Parce que les limites sont définies. Même si on écrit les meilleurs textes, si les guinéens n’arrivent pas à comprendre les textes, s’ils n’adhèrent pas et ne s’engagent pas à les défendre, aucun texte ne résistera au temps. C’est pourquoi, nous devons nous les coudes pour que ça marche’’, ajoute-t-il.

Aujourd’hui, selon le patron du CNT, ‘’personne ne connaît le nombre exact de la population guinéenne. Certains disent 12 millions, d’autres 13 à 14 millions. Il n’y pas de chiffres exacts. Donc on doit recenser la population. Le point de départ du développement commence par la connaissance de la population’’.

‘’Combien d’enfants, de jeunes, de vieux et de femmes sommes-nous ? Si on ne connait pas tout ça, les politiques de développement ne peuvent pas être efficaces. C’est comme si vous aviez une famille de 10 personnes, vous amenez la dépense pour 3 personnes. Est-ce que les gens seront rassasiés ? Pour développer le pays, nourrir la population, il faut savoir combien de guinéens nous sommes. Donc donnons-nous la main pour qu’on puisse avancer dans ce pays dans la bonne direction’’, conclut le président du CNT.

Pathé BAH, pour VisionGuinee.Info

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