Le président du Conseil national de la transition (CNT), Dansa Kourouma, assure que les 36 mois constituent la durée minimale que son institution pouvait adopter pour réussir la transition.

‘’Selon les dispositions de la charte de la transition, le CNT est l’organe législatif. Il ne revient pas au CNT d’élaborer le chronogramme. Ce n’est pas nous qui avons fait le chronogramme. Nous avons reçu un document. Les acteurs politiques et de la société civile se sont concertés à travers un décret pris par le président de la transition. Un document énumérant un certain nombre d’actions pour le retour à l’ordre constitutionnel qui nous a été transmis pour avis’’, indique le président du Conseil national de la transition.

‘’Nous avons la possibilité, si on est saisis pour faire une loi ou un projet de nous prononcer’’, ajoute-t-il.

‘’Nous avons reçu un chronogramme de 39 mois. Après examen, on a estimé qu’il fallait arrêter à 36 mois puisque qu’il y a des activités qui pouvaient se faire concomitamment. L’assemblée s’est prononcée sur la pertinence de toutes les activités énumérées sans lesquelles on ne peut réussir le retour à l’ordre constitutionnel’’, assure Dansa Kourouma sur Rfi.

Parce que, soutient-il, ‘’il faut être réaliste, l’objectif de la transition n’est pas d’organiser seulement les élections, c’est de gagner les bases d’institutions solides, d’une constitution consensuelle et qui s’adapte aux réalités du pays. Et le délai minimal pour le faire est de 36 mois’’.

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info

00224 622 989 711/boussouriou.bah@visionguinee.info