En marge de la plénière tenue ce mercredi 29 mars à l’hémicycle, le président du Conseil national de la transition (CNT) a dénoncé la rareté du poisson en quantité et en qualité sur le marché, malgré les potentialités maritimes de notre pays. Dansa Kourouma invite l’Etat à investir davantage dans le secteur de la pêche afin favoriser une abondance de produits halieutiques.

Après avoir reçu la ministre de la pêche, de l’aquaculture et de l’économie maritime en plénière, le patron du CNT a interpellé le gouvernement en l’invitant à prendre les dispositions qui s’imposent pour que les guinéens profitent au mieux des potentialités maritimes, notamment l’accès au poisson.

‘’La Guinée a des potentialités que Dieu lui a données, mais nous ne maîtrisons pas l’envergure de ces potentialités. Nous ne tirons pas profit de nos eaux maritimes. Alors il faut investir. On ne peut pas rentabiliser et profiter de nos eaux si on n’a pas les moyens techniques, humains de surveillance des eaux. Il faut que le pays se dote de navires appropriés, d’équipements et former le personnel adéquat pour pouvoir surveiller nos eaux’’, a recommandé Dansa Kourouma.

‘’Pour la disponibilité du poisson, l’Etat ne doit pas être absent dans le domaine de la pêche. Il est le régulateur, mais il doit investir dans le domaine pour permettre de couvrir les besoins de la population en matière de protéines animales’’, a-t-il ajouté.

Le président du CNT a précisé que ‘’la disponibilité du poisson en quantité ne suffit pas. Nous avons besoin de poissons de bonne qualité aussi. Le niveau de pollution, la saleté dans nos eaux et le manque de services compétents pour traiter le poisson avant sa commercialisation ou sa consommation font que nous ne pouvons pas parier aujourd’hui sur la bonne qualité du poisson que nous consommons. La ministre de la pêche doit travailler à ce que nos eaux soient fréquentables. C’est à-dire que la pollution, la saleté dans la mer cessent’’.

‘’Il faut que les mers cessent d’être des dépotoirs d’ordures. Le ministère de la pêche seul ne peut pas faire cela. Il doit travailler avec le département de l’environnement, le MATD, les ministères de la sécurité et des transports pour essayer d’assainir nos eaux afin que le poisson pêché dans ces eaux soit propice à une bonne alimentation’’, a suggéré Dansa Kourouma.

Pathé BAH, pour VisionGuinee.Info

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