[dropcap]L[/dropcap]e dialogue politique et social a débuté mercredi à Conakry. Sous les hospices de l’ancien ministre Fodé Bangoura, des acteurs du secteur des transports se sont retrouvés dans un complexe hôtelier pour permettre à la Guinée de sortir de l’impasse.

L’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) est le grand absent à ce cadre de concertation piloté par Fodé Bangoura. Le parti de Cellou Dalein Diallo exige la libération de ses cadres détenus en prison avant d’envisager un quelconque dialogue.  

Dansa Kourouma indique ‘’qu’on ne dialogue pas avec les prisonniers pour que le dialogue soit sincère transparent’’. Le président du Conseil national des organisations de la société civile guinéenne (CNOSCG) affirme qu’il est ‘’tout à fait important pour le pouvoir de poser un acte historique en œuvrant pour que ces détenus puissent recouvrer leur liberté’’.

Il souligne que la tribune publiée par les cadres de l’UFDG Ousmane Gaoual Diallo, Cellou Baldé et Chérif Bah ont publiée ‘’prouve à suffisance que quelque chose a changé dans leur manière d’apprécier la vie politique nationale’’.

‘’Je ne suis pas du tout d’accord qu’ils soient maintenus en détention jusqu’à aujourd’hui. Si nous voulons apaiser les tensions, leur tribune, par rapport aux faits qui leur sont reprochés, est une circonstance atténuante importante qui peut même aller jusqu’à l’arrêt de toute poursuite contre eux’’, analyse Dansa Kourouma.

A Gangan TV, il rappelle que le chef de l’Etat, pour avoir séjour à la Maison centrale de Conakry, ‘’connait la prison même si le contexte est différent. Mais même à son ennemi, on ne souhaite pas la prison’’.

Abdoulaye Bella DIALLO, pour VisionGuinee.Info 

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