La semaine dernière, à l’occasion de la délibération du document de programmation budgétaire pluriannuelle 2025-2027, le président du Conseil national de la transition (CNT) a assuré que la Guinée doit œuvrer pour diminuer la dépendance des importations extérieures.

Pour Dansa Kourouma, les autorités doivent aligner ‘’les projets au développement durable. Le Japon est un petit pays qui a une histoire particulière, une histoire politique agitée. Ce pays a pu canaliser son économie pour réaliser des infrastructures économiques de qualité. Aujourd’hui, malgré les multiples balbutiements dans l’économie mondiale, le Japon reste un pays stable sur le plan économique’’.

En améliorant l’état de nos routes, poursuit le président du Conseil national de la transition ‘’nos barrages hydroagricoles, nos hôpitaux et nos écoles dans une dynamique d’inclusion sociale, nous contribuerons non seulement à la croissance économique, mais aussi à l’amélioration des conditions de vie de nos populations’’.

Il soutient que ‘’renforcer notre résilience économique est primordial. La Chine a montré comment la diversification économique et l’investissement dans les secteurs stratégiques peuvent protéger contre les chocs extérieurs. Nous devons diversifier notre économie, réduire de manière significative notre dépendance aux importations, promouvoir l’agriculture locale pour sécuriser notre approvisionnement et renforcer notre autonomie’’.

Sur la sécurité alimentaire, le président du CNT affirme que ‘’d’autres plus extrémistes parleront de la souveraineté alimentaire. Mais, en tout état de cause, un peuple qui ne peut pas se nourrir de ses efforts est un peuple qui est soumis à une vulnérabilité qui le poussera in fine à renoncer à sa souveraineté’’.

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info

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