Les opérations du recrutement dans l’armée se poursuivent sur toute l’étendue du territoire national. A l’intérieur du pays, six (6) personnes infiltrées ont été arrêtées par les superviseurs de la commission du recrutement. 

‘’Personnellement, j’étais parti à Dubréka, j’ai trouvé que mon grand frère était souffrant. C’est lui qui a fait le dépôt de dossiers. Il a subi une intervention chirurgicale, il ne pouvait plus tenir maintenant. Du coup, j’étais obligé de me présenter à sa place’’, confie un des instrus interpellées par la compagnie d’infanterie de Dubreka.

A Nzérékoré, selon la direction de l’information et des relations publiques de l’armée, ils sont trois à tomber dans les filets de la commission de recrutement.

‘’On m’a dit que mon nom ne figure pas sur la liste générale. J’ai fait la course. Quand j’ai donné mon numéro, on m’a appelé pour me demander de venir. On m’a dit de donner mon numéro sur la liste générale. Comme je n’ai pas pu le faire, on a vérifié et on n’a trouvé que ce n’est pas moi’’, avoue cet autre qui rêvait de rejoindre les rangs de l’armée.

Un autre de confesser après son arrestation : ‘’Je suis rentré par le canal d’un militaire. On m’a envoyé à l’infirmerie. Quand je suis venu me présenter, ils m’ont pris en disant que je suis un infiltré’’.

‘’Ces éléments pensaient que c’est de la blague, ils n’ont pas fait la compétition. Il y en a qui viennent alors qu’ils n’ont pas de tickets d’entrée. Au moment de l’enregistrement, le dispositif que nous avons mis en place nous a alertés.  Je suis à la porte et je veille sur toute personne qui vient ici,. A l’enregistrement, le processus est suivi’’, rassure le lieutenant-colonel Abdoulaye Diallo, superviseur au sein de la commission de recrutement de Nzérékoré.

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info

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