[dropcap]O[/dropcap]n pense autrement au four qu’au moulin. Mohamed Amirou Conté a été l’un des administrateurs culturels les plus virulents vis-à-vis des différents régimes à cause du tort causé au secteur culturel guinéen pour son rayonnement.
Comme pour lui clouer la bouche, un décret est tombé dans la soirée du vendredi 16 mai 2014, le nommant secrétaire général du ministère de la Culture et du patrimoine historique, alors dirigé par feu Ahmed Tidiani Cissé. Au soir mercredi 29 avril 2015, Mohamed Amirou Conté est fait ministre en remplacement du défunt Cissé. Ce, après 4 mois de longue attente ayant suivi le décès le 6 janvier de celui-ci.
Une nomination qui a été accueillie tel un repas copieux présenté à un affamé qui en avait sérieusement besoin. En ce sens que celle-ci a suscité plus d’un espoir au sein des hommes de culture qui n’espéraient plus un lendemain pour un département perçu comme le parent pauvre du gouvernement. Au regard du statut de cadre dynamique, dénonciateur et surtout d’émetteur d’idées cohérentes qu’incarnait son nouveau locataire Conté.
Mais cet espoir n’aura été que d’une courte durée. Puisque le nouveau promu décevra plus d’un lors de la première sortie médiatique ayant suivi sa prise de fonction officielle en tant que ministre. Le mercredi 13 mai, Amirou Conté a dévoilé sa face cachée – ou du moins la mission qui lui était assignée – au public massivement mobilisé au Musée national de Guinée, à Sandervalia.
‘‘En 2015, vous savez que c’est une année électorale. Donc, j’ai été nommé pour 5 mois. Et la durée de ma nomination est de 5 mois. C’est jusqu’au 11 octobre 2015, jour des élections ou à la proclamation des résultats’’.
Tel que dit, tel que fait. Amirou Conté sera débarqué du gouvernement le lundi 4 janvier 2016, et remplacé par Siaka Barry bombardé ministre de la Culture, des sports et du patrimoine historique. Et depuis son limogeage du gouvernement, Amirou Conté a disparu sur la place publique.
Nos radars l’ont repéré le jeudi 28 avril au siège de la Caisse nationale de sécurité sociale (Cnss). C’était à l’occasion de la cérémonie d’inauguration du centre de diagnostic à la CNSS présidée par celui qui l’avait débarqué 4 mois auparavant. Accroupi sous le maire de la commune de Matam, Nènè Nkoya Camara et la coordinatrice nationale du Collectif pour la réélection d’Alpha Condé (CRAC), Mme Diané, l’on se demande de qui se cache Amirou Conté. Bien malin sera qui saura le dire.
Mady Bangoura, pour VisionGuinee. Info
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vous êtes contre tout le monde sauf les gens de votre communauté. Pourquoi vous ne parlé pas de la vieille opportuniste rabiatou sida diallo qui a démarché auprès du Président pour être propulsé à la tête du conseil économique et social et même pour le CNT qui exigeait un religieux
Tu es nul toi le Malinké, c’est pour toutes ces raisons que le Président vous a poignardés la dernière fois au siège du Parti. Est-ce que cette affaire concerne Rabiatou Serah Diallo dont tu nommes ici Rabiatou Sida Diallo? Voilà un ethno de premier rang. Votre haine envers l’ethnie peul risque de vous détruire. L’empire Mandingue s’est éteint, il y a des années de cela, nous sommes au 21ème siècle mon cher Tocard. Trop de cons dans ce pays et qui empechent le developpement de ce pays. Malinké, Malinké, c’est quoi……………, tout le monde connait la suite …………………..
Dommage